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06 août 2018

Lucie Charest - lcharest@medialo.ca

Des plants de pot remplaceront les écoliers à Fugèreville

«On est pas mal loin de la vocation initiale de l’école» - André Pâquet

École Fugèreville

©Gracieuseté - Le Citoyen Rouyn - La Sarre

L’école primaire de Fugèreville accueillera des promoteurs qui veulent y faire de la culture intérieure, incluant le cannabis.

Une demande de dézonage pour autoriser la culture incluant celle du cannabis à l’intérieur de l’école primaire de Fugèreville fermée voilà quelques années a été déposée à la municipalité.

Un avis public invitant la population à une consultation, le 7 août à 19 heures à la salle du conseil, sur cette nouvelle vocation du bâtiment vient d’être publié. De l’information sera alors fournie aux citoyens, les personnes ou organismes qui souhaitent se prononcer sur le sujet pourront le faire à ce moment.

Le maire de Fugèreville, André Pâquet, n’avait pas mâché ses mots lorsque la décision de la Commission scolaire de fermer l’école primaire du village avait été définitive et sans appel. Il voyait le cœur de son village cesser peu à peu de battre.

«Ce qui avait été construit pour donner de l’instruction à nos enfants vient de changer de bord pis pas à peu près.» - André Pâquet

«À l’époque, quand la Commission scolaire a proposé de nous la vendre pour 1 $, on n’avait pas les moyens d’assumer les 50 000 $ que ça prenait pour refaire le toit, a-t-il relaté. À un moment donné, on est plus capable d’en prendre, les petites municipalités. Il y avait le Domaine de la Baie Gillies qu’il fallait sauver, le dépanneur était en train de fermer, on voyait venir les grosses réparations sur l’église. On n’a pas pu rien faire.»

Promoteur de l’extérieur

Finalement, la Commission scolaire a donné à un agent immobilier le mandat de vendre l’école, ce qui a permis de trouver un acheteur. Ce dernier, un promoteur de la région de Toronto, a d’ailleurs rencontré la municipalité afin de s’assurer qu’il pourrait en faire l’usage qu’il envisageait.

«Que c’est que vous vouliez qu’on fasse, a laissé échapper le maire Pâquet. On ne peut pas fermer la porte au développement économique. On a saisi la balle au bond. Si ce n’est pas nous, ce sera le village d’à côté. Mais le moins qu’on puisse dire, c’est que ce bâtiment est rendu pas mal loin de sa vocation initiale. Ce qui avait été construit pour donner de l’instruction à nos enfants vient de changer de bord pis pas à peu près.»

Le projet de règlement de dézonage peut être consulté au bureau municipal. Il contient une disposition qui le rend susceptible de conduire à une approbation référendaire.

La municipalité de Belleterre a reçu une proposition similaire pour son école primaire, achetée par des promoteurs de l’extérieur. La consultation publique s’y tiendra le 14 août à 19 h 30.

Lire aussi : Dézonage : Consultation devant une salle pratiquement vide

Commentaires

23 novembre 2018

Roger A. CADIEUX

Wow, ce n’est pas vraiment de mes affaires mais c’est triste de regarder nos petits-villages disparaître lentement. Je suis né à Laforce et mon rêve c’est de retourner y vivre mes derniers jours. Que devez-vous faire? Je dois dire que je ne voudrais pas être dans vos souliers. Bonne chance gens de Fugèreville. Roger A.

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