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04 avril 2019

BAnQ: Une mine de trésors peu exploitée

AB-BANQ

©Photo L’Éclat/Le Citoyen – Anne Blondin

L’archiviste-coordonnateur de BAnQ Rouyn-Noranda, Sébastien Tessier, en train de consulter un index de mariage datant de 1900 provenant du Témiscamingue.

Bibliothèque et Archives nationales du Québec (BAnQ) possède un espace à Rouyn-Noranda regroupant les archives de l’Abitibi-Témiscamingue et du Nord-du-Québec. Cet endroit bien spécial, ouvert à tous, permet de conserver des bribes insoupçonnées du passé. 

Le mandat de BAnQ Rouyn-Noranda est la conservation, l’acquisition, le traitement et la diffusion des archives. Les documents archivés proviennent majoritairement des institutions gouvernementales et de don provenant d’individus. 

«Les archives judiciaires composent une grande partie de notre collection. Tous les documents provenant des palais de justice de la région sont archivés ici. Ils sont d’abord classés pendant 5 ans dans chaque palais, puis archivés pendant 25 ans au centre de préarchivage avant d’être transférés ici», a donné en exemple l’archiviste-coordonnateur de BAnQ Rouyn-Noranda, Sébastien Tessier. 

Pour ce qui est des fonds privés, BAnQ a le mandat de conserver tout ce qui touche la région. «On conserve tout document permettant de reconstituer l’histoire de la région. Dans le cas d’une acquisition d’un fonds privé, la personne qui nous donne ses documents est soit une personnalité publique, soit une personne qui a cumulé les photos familiales depuis très longtemps et qui ont des informations sur celles-ci», a souligné M. Tessier. 

Qu’est-ce qu’une archive? 

Les archives sont surtout composées de papiers, de cartes et plans, de bandes audiovisuelles, de documents numériques et d’iconographies. Uniquement à BAnQ de Rouyn-Noranda, plus d’un million de photos ont été archivées. 

«Les photos, comme tous les documents qui se trouvent ici, sont des documents qui n’ont plus de valeur légale, mais qui conservent leur valeur historique, a signalé Sébastien Tessier. Nous ne conservons pas les romans, les disques ou les journaux puisqu’ils sont considérés comme des publications et qu’ils ont été produits en plusieurs copies. Cependant, si un auteur vient nous porter tous ses documents, on va conserver ses manuscrits afin de voir l’évolution du processus créatif qui a mené à l’œuvre finale.» 

 

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©Photo L’Éclat/Le Citoyen – Anne Blondin

Des milliers de documents concernant l'histoire de la région sont archivés et peuvent être consulter au besoin par la population. On y trouve des photos, des cartes, des films et des documents provenant de nombreux ministères.

L’appel de la généalogie 

Sébastien Tessier a remarqué un regain d’intérêt pour la généalogie. Il croit que l’arrivée d’émissions comme Qui êtes-vous a suscité l’intérêt des gens. 

Les personnes qui font de la généalogie vont consulter régulièrement les archives et peuvent recevoir le soutien de Généalogie Abitibi-Témiscamingue. Les gens peuvent consulter gratuitement des sites dont l’abonnement est payant en temps normal, tels que Ancestry, Mes aïeux et BMS200. 

«On a également une bibliothèque d’index de mariages, a souligné M. Tessier. Les archives permettent d’ajouter de la chair autour de l’os. Elles contextualisent les données recueillies. Par exemple, si le grand-père de quelqu’un avait un commerce à Rouyn, il se peut que des photos existent. Il est aussi possible de fouiller dans les rapports de coroner si une personne est décédée subitement.» 

Pistard  

Pistard, l’outil de consultation en ligne où l’on retrouve beaucoup de photos, est un autre atout dans l’arsenal proposé par BAnQ. «C’est pratique parce qu’on numérise de plus en plus nos archives, dont les photos. Les gens peuvent alors les partager dans des groupes sur Facebook», a précisé M. Tessier. 

Les gens peuvent aussi consulter BAnQ numérique, qui contient tous les documents numérisés des archives, de la bibliothèque et de la collection nationale. Il y a des journaux, des cartes, de la musique, des films, etc. «On peut tout trouver là-dessus, c’est fou! On peut même emprunter des livres numériques», a fait savoir Sébastien Tessier. 

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