Jean Boulet : « chaque accident de travail est de trop »

  • Publié le 28 avr. 2025 (Mis à jour le 23 mai 2025)
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La Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST) a honoré, ce 28 avril, le Jour de deuil pour les victimes d’accident du travail ou de maladie professionnelle. L’an dernier, dans notre région, 9 personnes ont perdu la vie : quatre d’un accident de travail, cinq d’une maladie professionnelle. Le ministre du Travail, Jean Boulet, nous a accordé aujourd’hui une entrevue à ce sujet.

La CNESST représente l'organisme public dont la mission est d'assurer des environnements de travail sécuritaires. « C’est aussi dans mon périmètre d'action », glisse Jean Boulet. 

« En cette journée de deuil national, je veux honorer la mémoire des personnes décédées à la suite d'un accident de travail ou d'une maladie professionnelle. Pour prioriser la prévention, on a mis en place des mécanismes de prévention durable et de participation des travailleurs.  
Ça s'exprime par des comités paritaires, des programmes de prévention, des plans d'action et des représentants en santé et sécurité du travail », détaille celui qui est également ministre responsable de l’Abitibi-Témiscamingue.

Un total de 1919 lésions professionnelles chez nous
D’un même souffle, il considère qu’« il faut identifier les risques d'accident pour mieux les contrôler et les éliminer. C'est un effort constant ». 

Celui qui fut avocat en droit du travail précise qu’en « Abitibi-Témiscamingue, il y a eu 9 décès en 2024 : quatre d’un accident de travail, cinq d’une maladie professionnelle ». 

En outre, « 1919 lésions professionnelles ont été répertoriées : 1741 accidents de travail additionnées aux 178 de maladie professionnelle », toujours pour notre territoire. 

Dans notre région, plusieurs professions voient leurs travailleurs être en contact avec un danger quel qu’il soit. « Nos mesures sont mises en place pour s'assurer de diminuer les impacts nocifs sur tous ceux qui sont dans des environnements de travail avec des matières dangereuses, nocives et toxiques », explique-t-il. 

Lésions physiques ET psychologiques
Concernant ces professions qui comportent un danger en Abitibi-Témiscamingue, le ministre Jean Boulet admet qu’il y en a « dans tous les secteurs : les mines, les forêts, la construction, en santé, en services sociaux, en éducation. En construction, ce sont souvent des lésions d'origine physique. C’est du travail répétitif sur des périodes de temps prolongées. Ce sont des lésions musculo-squelettiques ». 

Il évoque aussi les « lésions » de nature psychologique dans la santé ou les services sociaux. 

À l’échelle provinciale
La journée de deuil national est l’occasion de dresser un bilan provincial. En 2024, ont été recensées 107 124 lésions professionnelles. C’est une baisse de plus de 6 % comparativement à 2023. 

En revanche, l’an passé, le nombre de décès a crû (246) soit 36 de plus par rapport à 2023.  « Il faut continuer à être vigilant et à agir collectivement pour la prévention », conclut M. Boulet.

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