Malartic vent debout contre la fermeture de l’unité en santé mentale

  • Publié le 6 févr. 2025 (Mis à jour le 23 mai 2025)
  • Lecture : 2 minutes

La Ville de Malartic a exprimé, le 31 janvier, son opposition à la fermeture de l'unité de réadaptation active en santé mentale locale, une décision annoncée par le Centre intégré de santé et de services sociaux de l’Abitibi-Témiscamingue (CISSS-AT) pour le 1er avril. La Ville prône également, à travers une résolution municipale, la création d’une vigie sanitaire.

Malartic redoute que cette fermeture ait des répercussions sur les citoyens de la région, qui perdraient 12 lits dédiés à la réadaptation en santé mentale, ainsi que plusieurs emplois dans un secteur déjà sous tension.

Le service concerné ne dessert pas uniquement la population de Malartic, mais l'ensemble de l'Abitibi-Témiscamingue, un territoire vaste et isolé des grands centres.

Autre crainte pour la Ville de Malartic qui souligne que cette unité joue un rôle crucial dans l’accès aux soins de santé mentale, et sa disparition affaiblirait un peu plus les services déjà limités dans cette région.

Réaction du maire
« Le silence du CISSS-AT, des ministres, de certains députés et des instances concernées est inacceptable. Nous exigeons des réponses à nos interrogations et nous interpellerons les décideurs aussi souvent que nécessaire jusqu’à ce qu’ils assument pleinement leurs responsabilités face aux impacts de cette décision sur notre population. » 

                                                                                   — Le maire de Malartic, Martin Ferron 

La Ville se mobilise
Lors d’une rencontre du conseil municipal, le 28 janvier 2025, les élus ont adopté à l'unanimité une résolution demandant l'annulation de la fermeture. 

Dans la résolution 2025-01-027, Malartic « exprime son opposition ferme face à la fermeture de l'unité de réadaptation en santé mentale de l'hôpital de Malartic et demande au CISSSAT de revoir cette décision afin de maintenir ces services essentiels ».  

La Ville de Malartic demande également « la création d'une vigie santé en Abitibi-Témiscamingue composée de représentants municipaux, communautaires et professionnels de la santé, afin d'assurer la protection et la pérennité des services de santé sur le territoire ». 

Enfin, « il est résolu que cette résolution soit transmise au CISSSAT, ainsi qu'à tous les ministres et députés, de même qu'à toutes les instances gouvernementales et organisations publiques concernées ».

Articles les plus consultés

Unsplash.
Actualités

Israël Larente de Rouyn-Noranda et Nicolas Tasset de Rapide-Danseur arrêtés

La Sûreté du Québec a mené plusieurs perquisitions dans les secteurs de Rouyn-Noranda, Duparquet et Gallichan.
Actualités

La Ville de Rouyn-Noranda investit 15 M$ dans ses infrastructures

Lors d’une conférence de presse tenue le vendredi 23 mai, la Ville de Rouyn-Noranda a présenté les grands chantiers à venir, totalisant des investissements de l’ordre de 15 millions de dollars.
De gauche à droite : Chef Lance Haymond ; Chef Francis Verreault-Paul ; Manon Massé, porte-parole de Québec solidaire en matière de relations avec les Premières Nations ; la directrice générale de l’organisme Eau Secours, Rébecca Pétrin et le président de la Coalition canadienne de la responsabilité nucléaire, Docteur Gordon Edwards. 

Gracieuseté
Actualités

Opposition élargie au projet de déchets nucléaires près de la rivière des Outaouais

La Première Nation de Kebaowek a tenu un rassemblement contre l’installation de gestion des déchets nucléaires prévue à Chalk River.