Nouveau poste de police à Pikogan : première pelletée de terre

  • Publié le 30 mai 2025 (Mis à jour le 2 juin 2025)
  • Lecture : 2 minutes
De gauche à droite notamment : le député, porte-parole des Relations avec les autochtones pour le Bloc québécois, Sébastien Lemire, la directrice Service de police Pikogan, Annick Wylde et la Cheffe du Conseil de la Première Nation Abitibiwinni, Chantal Kistabish.
De gauche à droite notamment : le député, porte-parole des Relations avec les autochtones pour le Bloc québécois, Sébastien Lemire, la directrice Service de police Pikogan, Annick Wylde et la Cheffe du Conseil de la Première Nation Abitibiwinni, Chantal Kistabish.

La Première Nation Abitibiwinni a lancé, le 30 mai, les travaux de construction de son nouveau poste de police, symbole d’un engagement renforcé envers l’autodétermination et la sécurité communautaire. 

Un jalon important pour la sécurité publique

C’est dans une atmosphère empreinte de fierté que la communauté de Pikogan a tenu la cérémonie officielle de première pelletée de terre annonçant la construction du futur bâtiment du Service de police. L’événement, organisé sur le site même du chantier, a rassemblé élus, représentants gouvernementaux, partenaires et membres de la communauté. Il a été suivi d’un repas communautaire convivial.

Ce projet d’envergure marque une avancée significative vers une plus grande autonomie en matière de sécurité publique. L’infrastructure, moderne et adaptée, permettra d’améliorer les conditions de travail des agents et de renforcer le lien de confiance entre le corps policier et la population.

Une démarche portée par les valeurs anicinape

« Ce projet est porteur d’espoir pour notre communauté. Il témoigne de notre volonté de prendre en main notre sécurité de manière respectueuse de notre culture, de nos réalités et de notre vision de la justice. Ce nouveau poste de police permettra de mieux servir nos membres et d’offrir des conditions de travail dignes à notre personnel. Il s’agit d’un jalon essentiel sur notre chemin vers l’autodétermination », a déclaré la cheffe de la Première Nation Abitibiwinni, Chantal Kistabish.

Le projet bénéficie du soutien des gouvernements provincial et fédéral, qui s’inscrivent dans une démarche conjointe favorisant le respect des identités autochtones et la reconnaissance de leurs droits collectifs.

« Une nouvelle ère»

« Le début de ces travaux marque une nouvelle ère pour Pikogan. C’est avec une grande fierté que nous contribuons à cette initiative qui, au-delà de l’infrastructure, met l’humain et la culture au coeur des services de sécurité. Le respect des identités et des besoins spécifiques des communautés est un pilier fondamental pour bâtir une société plus juste et inclusive », a affirmé la directrice du Service de police de Pikogan, Annick Wylde.

À travers cette initiative, Pikogan affirme son leadership dans le développement de services de sécurité publique adaptés à sa réalité culturelle, en cohérence avec ses aspirations d’autodétermination.

Première Nation Abitibiwinni

Située à Pikogan, près d’Amos, elle œuvre à la préservation de son identité culturelle tout en favorisant un développement durable fondé sur ses droits ancestraux.

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