La Sarre attend toujours la reconstruction un an après

Publié le 22 juill. 2025 (Mis à jour le 29 juill. 2025)
Lecture : 2 minutes

Ricardo Jr Emmanuel

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Un avenir qui tarde à se dessiner, mais que plusieurs espèrent plus fort et plus uni.

Crédit photo : Gracieuseté — Un avenir qui tarde à se dessiner, mais que plusieurs espèrent plus fort et plus uni. Crédit photo : Gracieuseté

Un an après l’incendie majeur du centre-ville qui a détruit quatre bâtiments patrimoniaux et touché directement 23 résidents et 13 commerces, la reconstruction n’est toujours pas amorcée.

Bien qu’après un an de l’incendie, la Ville de la Sarre a dressé un bilan teinté de solidarité, de résilience et de proactivité. Toutefois, la disparition des édifices laisse un grand vide au centre-ville de La Sarre.

Rappelons que le brasier, survenu en juillet 2024, avait ravagé plusieurs immeubles patrimoniaux de la rue Principale, dont des commerces locaux, des logements et des lieux symboliques de la vie publique. Depuis, les terrains ont été déblayés, mais les travaux de reconstruction ne sont pas encore enclenchés.

D’après nos sources d’informations, plusieurs facteurs expliquent cette attente prolongée : les délais liés aux assurances, la complexité des études de sol, ainsi que les discussions avec les promoteurs et propriétaires touchés. Pour la collectivité, cette attente crée un sentiment de stagnation. « Le cœur de notre ville bat au ralenti. On a perdu des lieux de rencontre, d’histoire, de travail. On veut tourner la page, mais il manque la prochaine », confie une résidente du secteur. Malgré tout, une véritable entraide s’est installée au sein de la société.

Les façades disparues laissent place à l’imaginaire d’un centre-ville à reconstruire.
Crédit Photo: Gracieuseté

« Cet événement tragique nous a prouvé à quel point notre communauté est forte, solidaire et mobilisée. Nous avons traversé l’épreuve et jeté les bases d’un centre-ville repensé, vivant et rassembleur. La Ville continuera d’être un moteur de cette transformation », a souligné Yves Dubé, maire de La Sarre.

Certains commerçants sinistrés, qui espéraient relancer leurs activités dans des locaux neufs dès 2025, doivent réviser leurs plans. Plusieurs ont dû se relocaliser temporairement, d’autres ont cessé leurs opérations.

Cependant, des initiatives citoyennes ont vu le jour depuis le feu, visant à préserver la mémoire du lieu et à maintenir une vie culturelle malgré l’absence d’infrastructures. Des événements extérieurs, marchés publics et activités communautaires continuent d’animer le secteur, dans l’attente du renouveau.

Même si la reconstruction s’attarde, mais un an plus tard, la Sarre ne regarde pas en arrière, elle regarde devant.