Projet Dumont: un démarrage visé pour l’hiver 2025-2026

Publié le 13 juin 2024 (Mis à jour le 23 mai 2025)
Lecture : 2 minutes

Ian-Thomas Bélanger

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Les gestionnaires de Dumont nickel ont rencontré les gens d’affaires du secteur d’Amos afin de parler de l’évolution de leur projet d’exploiter un gisement de nickel dans le secteur de Launay-Trécesson.

« On voit déjà une pénurie de métaux qui s’annonce à l’horizon, d’ici 2030 », a déclaré d’entrée de jeu le chef de l'exploitation chez Dumont nickel, François Vézina, afin de souligner l’importance d’exploiter les gisements de cuivre et de nickel, importants dans la fabrication de batterie au lithium et autres composantes.

Le projet Dumont, qui inclut également la mise en place de la raffinerie de NiVolt, devrait jouer un rôle important, surtout en ce qui a trait à la durée de vie des batteries.

« On parle de doubler la production d’ici 5 à 7 ans », a ajouté François Vézina.

« Notre mine est une mine majeure, qui nécessitera un investissement de 2 milliards de dollars et des dépenses annuelles d’environ 200 millions de dollars. Nous voulons avoir des services sur place afin d’assurer la décarbonation. On interpelle les gens d’ici afin de fournir ces services. »

Les dirigeants de Dumont ont également présenté les grandes lignes du projet, incluant les infrastructures qui seront nécessaires à la production comme l’usine de transformation (NiVolt) et la fosse à ciel ouvert (Dumont), en plus de fournir des informations sur le financement ainsi que l’échéancier.

Le chef de l’exploitation de Dumont nickel, François Vézina, lors de la présentation du projet aux gens d’affaires du secteur d’Amos

L’énergie demeure un enjeu pour le projet

François Vézina confirme que la compagnie est toujours en discussion avec Québec afin d’obtenir un approvisionnement en électricité.

Il soutient cependant avoir bon espoir que la demande de la compagnie, qui fera partie du Lot III d’Hydro-Québec, sera acceptée.

« Techniquement, on coche plusieurs des cases dans le dossier. On sait maintenant qu’avec la nouvelle loi, les demandes en électricité doivent être revues par le gouvernement, mais nous sommes confiants à long terme », a expliqué le gestionnaire.

La rencontre, organisée par la Chambre de commerce et d'industrie Amos-Harricana, a attiré plus de 140 personnes curieuses d’en découvrir davantage sur le projet.

Rappelons que le projet Dumont, recèle un potentiel de production de 39 000 tonnes de sulfure de nickel par année sur une période de 30 ans, de quoi alimenter annuellement 780 000 voitures électriques.

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