Val-d’Or sur la planche à dessin pour bientôt permettre les poules pondeuses

  • Publié le 7 mai 2024 (Mis à jour le 29 avr. 2025)
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Pierre-Olivier Poulin

ANIMAUX – Les poules pondeuses pourraient bientôt être permises sur le territoire urbain de Val-d’Or. Le conseil municipal a déposé, lundi soir, un avis de motion pour jeter les bases d’un nouveau règlement d’ici les prochaines semaines. 

Plusieurs citoyens avaient haussé la main pour que la Ville puisse permettre la domestication de ces poules, afin d’avoir une meilleure autonomie alimentaire. Permis dans les secteurs davantage ruraux, les poules pondeuses avaient aussi fait l’objet de projets pilotes au cours de la dernière décennie. 

Avant d’être officialisée, l’initiative devra se soumettre à plusieurs règlements, dont le permis, les dimensions de l’enclos et les distances par rapport au voisinage. Le tout exclut tout ce qui se rattache au coq. 

«Il y a un ensemble de règlements rattachés à cela. On limiterait le nombre à entre trois et cinq poules pondeuses par adresse civique. Il y a aussi possibilité pour que les bêtes puissent circuler librement sur le terrain entre diverses heures. Les règlements sont inspirés par ce qui se fait ailleurs au Québec. De plus en plus de villes le permettent, donc on suit cette tendance», précise le conseiller municipal et représentant au comité consultatif en environnement, Benjamin Turcotte. 

Ce dernier insiste sur le fait que les poules pondeuses ne constituent que très peu de nuisances pour les voisins. La gestion des déjections et des carcasses mortes est aussi prévue dans les amendements. D’autres critères devront être approuvés d’ici les prochaines semaines. La Ville espère pouvoir lancer le tout durant la saison estivale. 

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De gauche à droite : Chef Lance Haymond ; Chef Francis Verreault-Paul ; Manon Massé, porte-parole de Québec solidaire en matière de relations avec les Premières Nations ; la directrice générale de l’organisme Eau Secours, Rébecca Pétrin et le président de la Coalition canadienne de la responsabilité nucléaire, Docteur Gordon Edwards. 

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