Foreurs : un défi défensif de taille relevé dans le Centre-du-Québec

  • Publié le 17 févr. 2024 (Mis à jour le 29 avr. 2025)
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Pierre-Olivier Poulin

HOCKEY JUNIOR – Plier, mais ne pas casser. C’est la métaphore qui pourrait résumer le mieux ce voyage dans le Centre-du-Québec pour les Foreurs de Val-d’Or. N’ayant donné que cinq buts face à deux puissances de la LHJMQ, ceux-ci n’ont cependant pas été en mesure d’acheter un but contre Drummondville et Victoriaville.

Dans la philosophie de l’entraîneur-chef Maxime Desruisseaux, le hockey est un sport toujours juste. Aidés par Émile Beaunoyer (43 arrêts) et William Blackburn (35 arrêts), les Valdoriens auront réussi à semer un certain doute dans la tête de leurs adversaires.

Mais à l’instar du mois dernier, l’offensive connait une panne sèche, alors que l’équipe n’a pas trouvé le fond du filet lors des 180 dernières minutes et 20 secondes. C’est sans rappeler le record de franchise qui avait été établi lors du mois de janvier, qui s’était étiré jusqu’à 184 minutes et huit secondes.

«Notre jeu sans la rondelle progresse vraiment. L’effort et la concentration des gars ont pris un autre niveau durant ce voyage. Il faut réussir à débloquer et marquer des buts. Le gros point est encore l’avantage numérique. Il faut qu’on trouve la recette par rapport à cela», analyse le pilote des Foreurs.

Après un revers de 2 à 0 au Centre Marcel-Dionne, jeudi soir, les Abitibiens ont tenu les Tigres de Victoriaville en haleine pendant les 52 premières minutes de jeu. Ayant ouvert la marque sur un but contre son camp accidentel de Nathan Bolduc en deuxième période, les Félins ont profité d’une moins bonne gestion des émotions des visiteurs pour mettre la victoire hors de portée en fin de partie.

Dans la victoire, Egor Goriunov (deux buts, une passe) a participé à tous les buts des siens, tandis que Gabriel D’Aigle a amassé le jeu blanc de 20 arrêts.

«Le match a quand même été juste, car l’adversaire a eu un peu plus de chances de marquer, mais on méritait la victoire autant que de l’autre côté. Ce n’est pas vrai que tu gagnes tous tes matchs en dominant l’adversaire», tranche Desruisseaux.

Danny Groulx chez les immortels

Le match de vendredi soir avait une légère saveur symbolique pour le vert et or. Membre de la première édition championne de la franchise en 1998, le défenseur Danny Groulx a vu son chandail #4 être retiré dans les hauteurs du Colisée Desjardins.

Seul joueur de l’histoire du circuit à remporter la Coupe du Président à trois reprises dans trois organisations différentes, Groulx a obtenu sa première chance dans la LHJMQ avec les Foreurs, en tant que 11e sélection de l’encan 1997 de la LHJMQ. L’honoré a par la suite poursuivi sa carrière avec le Titan d’Acadie-Bathurst et les Tigres de Victoriaville.

Reconnu pour ses qualités offensives, Groulx aura marqué l’histoire en devenant le défenseur le plus prolifique du circuit Cecchini, avec 332 points. Pilier du premier championnat dans l’histoire des Victoriavillois, Groulx a terminé son stage junior avec une légendaire campagne de 112 points lors de la campagne 2001-2002, le troisième plus haut total en une saison par un défenseur.

Nommé le joueur par excellence de la Coupe Memorial, il demeure encore à ce jour le dernier arrière à avoir réalisé 100 points en une saison dans la LHJMQ.

«C’est amplement mérité. Je ne l’ai jamais eu comme coéquipier, mais je l’ai affronté lors de ma saison recrue. C’est un joueur d’impact dans cette concession. Ce sont les Foreurs qui l’a repêché, donc j’ai apprécié ce petit clin d’œil», de dire Maxime Desruisseaux, qui est originaire des Bois-Francs et qui a terminé son passage dans la LHJMQ chez les Tigres de Victoriaville.

De retour à la maison, Val-d’Or accueillera les Remparts de Québec, dimanche après-midi.

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