Projet Dumont : un pas de plus vers la mise en production

  • Publié le 6 févr. 2024 (Mis à jour le 29 avr. 2025)
  • Lecture : 2 minutes
Michel Ducas

Nion Nickel, une filiale de la société d’investissement torontoise Kinterra, a annoncé mardi la nomination de François Vézina à titre de chef des opérations en vue de la relance du projet Dumont, situé dans le secteur de Launauy/Trécesson.  Si tout se passe comme prévu, la mine de nickel pourrait entrer en activité en 2025.

Si la nouvelle est annonciatrice de l’avancement du projet chez Nion Nickel, c’est que François Vézina est reconnu depuis un quart de siècle pour ses réalisations en matière de construction et de mise en exploitation de mines.  Il a à son actif la construction d’une demi-douzaine de mines en Abitibi-Témiscamingue, dont la mine Canadian Malartic, une mine de taille similaire à celle du Projet Dumont. 

« Je suis ravie d'accueillir François au sein de l'équipe de Nion, a déclaré Johnna Muinonen, présidente de Dumont Nickel, dans un communiqué.  Son expérience sera un atout important alors que Dumont débute l'étape de l'ingénierie d'avant-projet détaillée, dans le but de prendre une décision de mise en chantier en 2025. Le fait de pouvoir attirer d'excellents talents comme François témoigne de la qualité de Dumont et de notre engagement à accélérer le développement du projet. » 

Un potentiel considérable 

« Je suis très heureux de me joindre à l'équipe de Nion en vue de faire progresser le projet Dumont, a déclaré pour sa part M. Vézina dans le même communiqué.  La qualité du gisement Dumont, les travaux techniques et l'engagement avec les parties prenantes réalisés à ce jour fournissent une base solide pour faire progresser le projet vers la phase suivante. Je suis impatient de diriger l'équipe chargée de faire progresser le projet Dumont et de collaborer avec les parties prenantes. Je vois le projet Dumont comme étant une future pierre angulaire dans la chaîne d'approvisionnement en matières premières pour les batteries au Québec avec une intégration potentielle avec l'usine de raffinage de NiVolt. » 

Et pour cause.  Nion Nickel prévoit une production de 39 000 tonnes de concentré de sulfure de nickel par année, de quoi fournir du nickel pour les batteries de 780 000 véhicules par année pendant 30 ans.  De ce fait l’entreprise croit être en mesure de devenir un joueur important dans la filière batterie et ainsi participer à la transition énergétique, un dossier prioritaire au Québec.  De plus, Nion veut continuer de collaborer avec ses partenaires de la Première Nation Abitibiwinni et les communautés environnantes pour évaluer les impacts et les avantages du Projet Dumont via l'entente déjà existante. 

À cet effet, Nion Nickel travaille actuellement à développer une technologie qui permettra une production avec une empreinte carbone minimale, et ce, grâce à l’énergie renouvelable du Québec et à la capacité du minerai à capter le carbone dans l’air ambiant. 

Quant à la décision d’aller ou non de l’avant avec le projet Dumont, elle est assortie d’autres questions toujours sans réponse, notamment en ce qui a trait à la seconde transformation.  Kinterra a déjà évoqué son intention de construire une usine, mais elle n’a pas annoncé ses couleurs quant à la localisation de l’usine.  Si d’un côté, la proximité du minerai milite en faveur de Launay, le manque de main-d’œuvre et les capacités du réseau électriques pourraient être un frein, selon des sources bien informées du dossier. 

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