CSN : deux autres syndicats entérinent l’entente de principe

  • Publié le 2 févr. 2024 (Mis à jour le 29 avr. 2025)
  • Lecture : 2 minutes
Michel Ducas

Deux autres syndicats affiliés à la CSN dans la région ont entériné l’entente de principe intervenue en décembre dernier avec le gouvernement Legault.  Malgré cela, l’insatisfaction est toujours présente dans les rangs, et la grogne s’est clairement exprimée lors des assemblées syndicales.

Les membres du Syndicat régional du personnel paratechnique services auxiliaires et de métiers du CISSS de l’Abitibi-Témiscamingue ont ratifié l’entente dans une proportion de 90%.  Idem pour le Syndicat des travailleurs et travailleuses du CRSSSS de la Baie-James, qui eux aussi ont adopté l’entente de principe à 90%.  Ce dernier syndicat représente le personnel de catégorie 4, soient les techniciens et professionnels de la santé et des services sociaux. 

Les assemblées ont eu lieu entre les 21 et 24 janvier derniers.  Les dirigeants syndicaux ont eu la possibilité de présenter l’entente à leurs membres, et, selon ces dirigeants, l’entente n’a pas nécessairement été entérinée de gaieté de cœur.  « Cette négociation n’aura pas été de tout repos c’est certain, avoue Isabelle Marcil, vice-présidente de la FSSS-CSN de l’Abitibi-Témiscamingue et le Nord-du-Québec.  Lors des assemblées, les membres ont d’ailleurs eu l’occasion de s’exprimer sur les gains, mais également sur les insatisfactions qui subsistent. Entendons-nous, aucune entente n’est parfaite et celle-ci n’y fait pas exception. Mais lorsqu’on prend l’ensemble des éléments, tant de la table centrale que sectorielle, les résultats semblent clairement à la satisfaction des membres ». 

Peser le pour et le contre 

Cela dit, les dirigeants de la CSN régionale ressortent satisfaits de l’exercice.  « Il ne faut pas oublier que c’est le dévouement des équipes de négociation, le travail inlassable des officiers syndicaux tout au long de la négociation, combinés à une mobilisation historique de la part des membres qui a permis d’arriver à cette entente, de dire le président régional de la CSN, Félix-Antoine Lafleur.   Les très nombreux membres présents lors des assemblées ont pu se prononcer de façon démocratique sur le contenu de l’entente globale. En prenant connaissance et en questionnant le contenu des ententes sectorielles et centrales, ceux-ci ont pu prendre une décision éclairée quant à leurs conditions de travail pour les années à venir. » 

Un seul pan du secteur public affilié au CCATNQ – CSN ne s’est pas encore prononcé sur l’entente de principe.   Il s’agit des syndicats de l’enseignement collégial, qui ont jusqu’au 20 février prochain pour compléter la consultation de leurs membres.  

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