Une nouvelle démarche d’acceptabilité sociale adoptée pour la Forêt récréative

  • Publié le 18 janv. 2024 (Mis à jour le 29 avr. 2025)
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Pierre-Olivier Poulin

FORESTERIE – Face à des aménagements forestiers de plus en plus imminents à la Forêt récréative, la MRC de La Vallée-de-l’Or décide d’adapter ses façons de faire. Avec l’aide de l’UQAT, celle-ci veut mettre en place un plan d’acceptabilité qui va au-delà des méthodes traditionnelles.

Un travail de concert sera fait avec le Laboratoire sur l’acceptabilité sociale de l’exploitation des ressources naturelles (LASERN) et l’Institut de recherche sur les forêts (IRF) pour planifier de potentiels travaux pour s’occuper de pins gris arrivés à maturité.  

Les acteurs concernés dresseront un portrait de la situation, avant d’élaborer et mettre en œuvre un processus jugé acceptable pour la société. Après sa réalisation, le tout sera évalué par les personnes responsables. Le tout sera échelonné sur une période de trois ans. 

«Les gens vont pouvoir proposer des options. Ça reste aussi un projet de recherche à plus petite échelle. On pourra expérimenter des nouvelles façons de faire, autre que ce qu’on fait normalement en foresterie», la professeure à l’IRF, Annie Desrochers. 

Consciente que des aménagements forestiers de la sorte touchent de plus en plus une corde sensible au sein des citoyens, la préfète Céline Brindamour souhaitait être encore plus délicate étant donné que ça concerne un territoire qui touche un symbole de la ville. 

«Il y a tellement de choses qui ont changé dans la pensée des citoyens. Si on ne fait pas la démarche, on se retrouve avec des gens mécontents qui ne comprennent pas totalement la raison de la démarche. Il y a des chercheurs dans la région qui pourront nous amener des faits. 

Recommencer après une pause 

Il est encore très tôt pour savoir quelle sera la taille du potentiel aménagement forestier. Dans les derniers temps, Val-d’Or avait mis un frein dans ses interventions forestières dans la Forêt récréative. Au fil des discussions avec les chercheurs de l’UQAT, un arrêt apparaissait de moins en moins comme une solution durable. 

Pour l’IRF et le LASERN, il s’agit aussi d’une première utilisation de cette littérature scientifique dans un contexte rattaché à la foresterie. 

«La démarche en cinq étapes fait aussi partie du projet de recherche. Le processus sera aussi étudié et ce sera une première. Est-ce qu’il a de la valeur, donc il y aura des recherches sur la recherche en elle-même», avance le co-directeur du LASERN, Jérôme Deschênes.

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