L’Arbre aux histoires

Publié le 5 juill. 2023 (Mis à jour le 29 avr. 2025)
Lecture : 2 minutes

Chloe Pronovost

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Lors de vos prochaines marches sur la promenade longeant le lac Osisko vous pourrez contempler cette œuvre collaborative des sculpteurs Jacques Baril et Tanya Bélanger.

Au cours des derniers jours, un arbre bien différent a poussé aux abords du lac Osisko. Cet arbre bien particulier est une initiative d’Attractivité Abitibi-Témiscamingue dans le cadre du projet Culture d’accueil. L’Arbre aux histoires s’inscrit dans un projet de création de cinq œuvres d’art publiques dans les grandes villes de la région. De ce projet, on compte notamment la murale du passage Costa de Val-d’Or et celle d’Amos. Ces œuvres célèbrent la diversité et l’accueil de nouvelles personnes résidentes de toutes origines.

« Les artistes avaient comme objectif de s’inspirer des médiations artistiques permettant la rencontre entre la communauté d’accueil et les nouvelles personnes résidant à Rouyn-Noranda. Trois médiations ont donc été menées avec ces artistes et nos partenaires, le Collectif Territoire et la Mosaïque, pendant lesquelles les gens ont pu faire connaissance en expérimentant, par exemple, la sculpture sur neige. À partir de là, les artistes devaient ensuite créer une sculpture qui marquerait le territoire de Rouyn-Noranda et célèbrerait son côté multiethnique », mentionne Stéphanie Lamarche, directrice générale d’Attractivité Abitibi-Témiscamingue.

L’arbre attirera certainement l’œil des passants de la promenade Osisko par ses formes éclatées et ses couleurs éclatantes. Sur l’œuvre on retrouve également des mots gravés que les artistes, Jacques Baril et Tanya Bélanger, ont ressortis de leurs conversations avec les participants aux médiations. En soirée, une belle lueur émerge de l’une des formes au bout des branches rendant l’expérience d’autant plus magique.

« Cette sculpture, précise Jacques Baril, parle de la diversité des regards sur le monde qui nous entoure et du désir de vivre dans une société juste et égalitaire. Par sa forme aérienne et la sphère sur laquelle elle prend racine, elle matérialise aussi l’espoir de vivre en harmonie avec la planète qui nous abrite. Les formes géométriques au bout des branches sont comme autant de formes de pensées et d’interactions entre les êtres vivants, alors que les silhouettes intégrées dans le tronc sont celles des humains qui ont partagé notre démarche artistique en nous racontant leurs histoires. »