Jérôme Bastien, étudiant et sportif amateur de haut niveau

  • Publié le 16 juin 2023 (Mis à jour le 23 mai 2025)
  • Lecture : 2 minutes
Hugo Saez

Diplômé du baccalauréat en génie électromécanique à l’UQAT, Jérôme Bastien sera sur la ligne de départ du championnat du monde de triathlon amateur, qui se déroulera à Hamburg (Allemagne) à la mi-juillet.

C’est à l’aube de ses vingt ans que Jérôme Bastien s’est initié au triathlon. Cycliste durant son adolescence avec deux tours de l’Abitibi à son actif puis coureur à pied pour le plaisir par la suite, l’Amossois s’est plongé dans la natation dans l’optique de combiner ces trois disciplines en une : le triathlon. « Finalement, j’ai débuté le triathlon naturellement. Ce sport-là me permet de garder l’équilibre avec les études et le travail, de toujours rester actif et en forme. Grâce au triathlon je peux avoir des buts à atteindre et ce qui me plaît là-dedans, c’est le contact avec la nature, le plein air. C’est aussi l’ensemble de l’environnement social lié au sport. Ma copine et ma sœur en font », rapporte celui qui soufflera ses 28 bougies le 23 juin prochain. 

Une association significative 

Depuis qu’il a composté son billet pour le championnat du monde amateur dans le cadre d’une compétition qui s’est déroulée à Magog il y a près d’un an déjà, Jérôme Bastien travaille sans relâche. Du ski de fond pendant l’hiver en passant par des kilomètres avalés à vélo ou avec des baskets aux pieds tout en combinant cela avec de la nage en eau libre et des sorties entre amis durant la période estivale : le Témiscabitibien ne ménage pas ses efforts. En raison d’un emploi du temps chargé couplé à la pratique d’un sport demandant, force est de constater que la conciliation entre sa carrière sportive et son quotidien repose sur un certain sens de l’organisation. 

« Le triathlon est quelque chose qui m’aide et qui présente des effets bénéfiques sur mon sommeil, mon énergie entre autres. Cela affecte positivement ma performance dans d’autres sphères de ma vie. Il y a un travail de planification pour que mon sport soit conjugué avec les autres responsabilités que je dois assumer chaque jour. Mais ce n’est pas difficile, c’est agréable. Ce sont des moments qui me permettent de décrocher et de sortir de ma bulle », révèle l’homme qui vient d’achever son baccalauréat en génie électromécanique à l’UQAT. 

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L’athlète de la région sautera dans l’inconnu puisqu’il s’agira de sa première apparition sur une compétition d’une telle envergure.

Le triathlète peut notamment compter sur l’établissement d’enseignement témiscabitibien pour le soutenir dans les rouages de son aventure. « C’est aussi un moyen de redonner à l’UQAT. Pendant ces dernières années, ils ont été conciliants et ils ont fait office de tremplin pour ma carrière d’ingénieur », pointe du doigt l’Amossois à propos de l’accompagnement offert par son commanditaire principal. 

Un format taillé sur mesure 

Grâce à son passé de cycliste ainsi qu’aux caractéristiques du format sprint qui autorise les triathlètes à rouler en peloton durant la partie vélo, Jérôme Bastien pourra faire parler son expérience. « Rouler en peloton, c’est un avantage pour moi. C’est un terrain de jeu qui me correspond bien », informe ce dernier. Quoiqu’il arrive, pouvoir arborer la feuille d’érable sur son maillot constitue un privilège pour lui. « C’est un rêve de p’tit gars d’aller représenter le Canada, peu importe l’ampleur de l’évènement », affirme-t-il, fébrile.  

Ce que l’on peut lui souhaiter pour ce rendez-vous qui regroupera les meilleurs triathlètes amateurs au monde ? « D’apprendre le plus possible, d’avoir du plaisir et de faire de bonnes rencontres », rétorque Jérôme Bastien. Rendez-vous en juillet.

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