Les forces de l’ordre à « Rouynville »

  • Publié le 24 avr. 2023 (Mis à jour le 29 avr. 2025)
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Collaboration spéciale

En 1926, la Sûreté provinciale tente tant bien que mal de faire respecter la loi dans ce camp minier naissant du nom de "Rouynville".

Chronique par Jean-Lou David, agent de bureau aux Archives nationales à Rouyn-Noranda – Devant le premier poste de police de Rouyn se tiennent les constables Ephrem Bégin et Michael Tobin de la Sûreté provinciale. Le bâtiment, visible en retrait à gauche, porte une affiche sur laquelle on peut lire « Quebec Liquor Commission Police Office » et sert vraisemblablement de prison à cette époque, vu les barreaux de fer à la fenêtre.  

Avant que la ville de Rouyn ne soit incorporée en municipalité, en 1926, la Sûreté provinciale tente tant bien que mal de faire respecter la loi dans ce camp minier naissant. Étant donné le manque de moyens et d’effectifs sur place, les agents doivent bien souvent se contenter de collecter de l’information sur les principaux contrebandiers et criminels de l’endroit, sans toutefois pouvoir sévir contre eux. N’ayant pas encore de prison, ni d’ailleurs de poste ou de logements à eux, les constables Ephrem Bégin et Michael Tobin, arrivés au printemps de 1925, cohabitent avec plusieurs dizaines de travailleurs forestiers dans le camp d’un certain James Green. Dans une correspondance policière retrouvée dernièrement aux Archives nationales à Rouyn-Noranda, qui contient également le tout premier recensement connu de la population de « Rouynville », effectué en décembre 1925, on peut en apprendre plus sur les débuts difficiles de ces deux agents dépêchés dans notre région. 

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