Huskies : les Olympiques de Gatineau sans merci

Publié le 26 févr. 2023 (Mis à jour le 29 avr. 2025)
Lecture : 2 minutes

Hugo Saez

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Les Huskies n’ont pas trouvé la recette miracle et s’inclinent logiquement contre les Olympiques de Gatineau (6-1). Daniil Bourosh a été le seul joueur de la meute à mystifier Francesco Lapenna.

Une semaine après leur dernier affrontement, l’issue reste la même. Les Olympiques de Gatineau ont à nouveau protégé leur maison comme il se doit et la meute demeure sur sa faim. Avec un faible rendement de 22 lancers amenés sur la cage adverse en soixante minutes, les Huskies n’ont pas été bruyants. Retranchés dans leur territoire et muselés par des locaux efficaces en échec avant, les visiteurs ont connu bien des ennuis pour développer leur hockey.

Comment faire ?

À l’inverse, le deuxième trio des Olympiques a fait des ravages. Un tour du chapeau pour Alexis Gendron (42, 43, 44), un but et deux passes pour Riley Kidney : les atouts offensifs des Olympiques ont rempli leur mission avec brio. Marcel Marcel (10) et Samuel Savoie (24) ont eux aussi ajouté leur pierre à l’édifice. D’un tir des ligues majeures, Daniil Bourosh (36) est quant à lui le seul réalisateur de son équipe.

À ce niveau-là, la moindre erreur coûte cher et c’est en deuxième période que les Huskies ont coulé. L’entraîneur-chef de la meute ne retiendra pas grand-chose de la pâle copie des siens. « Ce matin, nous avons parlé des choses que l’on avait besoin de faire et qui étaient attendues mais les joueurs comptent sur leur premier shift. À un moment ils ont besoin de juste jouer. Il faut arrêter de penser et de stresser », explicite Brad Yetman à propos de l’énergie déployée par sa troupe sur la glace.

En quête de constance

Si l’on prend du recul sur cette semaine, les Huskies ont donc amassé un total de quatre points sur une possibilité de six. Le bilan est toutefois mitigé pour Brad Yetman. « On a trouvé une façon de gagner deux matchs, mais c’est loin de la manière dont on est capable de jouer collectivement. On a trop de joueurs qui n’ont pas l’instinct d’un tueur. Ils parlent de comment ils veulent gagner, mais ils pensent qu’ils pourraient se contenter du minimum pour le faire. Nous avons besoin d’un alignement de joueurs qui détestent perdre et qui donnent tout pour éviter ça. On a maintenant une grosse semaine chez nous et nous avons besoin de travailler », met en avant ce dernier.

Leur inconstance est également l’un des points noirs de la semaine qui leur a fait défaut. À l’image de leur deuxième période du jour, les Rouynorandiens ont connu différents trous d’air qui pourraient s’avérer préjudiciables en vue de la suite des évènements.

Alors qu’il ne leur reste qu’une dizaine de matchs à disputer, il y a fort à parier que les protégés de Brad Yetman achèveront la saison régulière au quatrième rang de la conférence ouest. Un mois de mars musclé s’ouvre désormais aux Rouynorandiens, avec quatre duels de la 117 et un voyage périlleux chez les Remparts de Québec entre autres.

C’est d’ailleurs motivée à bloc que la meute tentera de montrer un tout autre visage ce jeudi à 19 heures, dans le cadre de la réception des Foreurs de Val d’Or.

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