Aider les femmes victimes de violence conjugale

  • Publié le 14 févr. 2023 (Mis à jour le 29 avr. 2025)
  • Lecture : 2 minutes
Chloe Pronovost

L’Abitibi-Ouest est le seul territoire de notre région qui ne possède aucune maison d’hébergement pour les victimes de violence conjugale.

C’est lors d’un 5 à 7 le 9 février dernier, que l’organisme L’Émeraude lançait officiellement sa campagne d’autofinancement  2023-2024. Cette campagne d’autofinancement vise à amasser 300 000 $ dans ce projet d’acquisition d’un bâtiment et d’implantation des services, estimé à plus de 2,5 millions de dollars. « L’Émeraude est un organisme qui donne des services aux femmes victimes de violence conjugale et leurs enfants. Pour le moment, l’organisation offre des services externes depuis juin dernier, c’est-à-dire qu’on offre des rencontres téléphoniques ou en présence avec les femmes pour les accompagner dans leurs démarches qu’elles soient médicales, sociales ou juridiques. Aussi, on offre de l’écoute et du soutien aux proches des victimes. Notre but ultime c’est d’avoir une maison d’hébergement, ici en Abitibi-Ouest », précise Karen Landry, gestionnaire et intervenante.

« Ce sont des services spécialisés en violence conjugale que l’on n’a jamais eus en Abitibi-Ouest. Donc les femmes qui souhaitent avoir de l’hébergement ou des services doivent quitter leur milieu de vie pour se rendre dans une autre MRC de la région que ce soit à Amos ou Rouyn-Noranda. Elles doivent donc parcourir de nombreux kilomètres pour recevoir de l’hébergement », ajoute Christine Larouche, gestionnaire du projet. D’ici l’obtention du bâtiment officiel, prévu en janvier 2024, l’équipe de l’Émeraude prévoit se doter de locaux temporaires et ainsi poursuivre progressivement l’expansion de leur offre de services. « On souhaite offrir des services 24 heures sur 24, et ce, 365 jours par année », stipule de manière optimiste madame Landry.

La contribution financière des entreprises et particuliers de la région constitue un levier essentiel dans la réalisation, la mobilisation et l’avancement de ce projet. « On souhaite que les gens soient généreux parce que c’est une belle façon d’investir dans la communauté et le bien-être de toute la population d’Abitibi-Ouest. Je pense que tout le monde a, dans son entourage, quelqu’un qui peut souffrir de violence conjugale, que ce soit une fille, une sœur, une cousine, une mère, la violence conjugale ça touche vraiment tout le monde. Donner, c’est s’investir dans notre avenir collectif », ajoute madame Larouche. 

Articles les plus consultés

Unsplash.
Actualités

Israël Larente de Rouyn-Noranda et Nicolas Tasset de Rapide-Danseur arrêtés

La Sûreté du Québec a mené plusieurs perquisitions dans les secteurs de Rouyn-Noranda, Duparquet et Gallichan.
Actualités

La Ville de Rouyn-Noranda investit 15 M$ dans ses infrastructures

Lors d’une conférence de presse tenue le vendredi 23 mai, la Ville de Rouyn-Noranda a présenté les grands chantiers à venir, totalisant des investissements de l’ordre de 15 millions de dollars.
De gauche à droite : Chef Lance Haymond ; Chef Francis Verreault-Paul ; Manon Massé, porte-parole de Québec solidaire en matière de relations avec les Premières Nations ; la directrice générale de l’organisme Eau Secours, Rébecca Pétrin et le président de la Coalition canadienne de la responsabilité nucléaire, Docteur Gordon Edwards. 

Gracieuseté
Actualités

Opposition élargie au projet de déchets nucléaires près de la rivière des Outaouais

La Première Nation de Kebaowek a tenu un rassemblement contre l’installation de gestion des déchets nucléaires prévue à Chalk River.