6 à 4 conseillers pour les petites municipalités

  • Publié le 24 sept. 2024 (Mis à jour le 29 avr. 2025)
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Dominique Fortier

Dès 2025, les petites municipalités de moins de 2 000 habitants pourront adopter la nouvelle règlementation permettant à seulement quatre conseillers de siéger autour de la table au lieu de six.

C’est une disposition qui est mise en place après de nombreuses discussions entre la ministre des Affaires municipales, Andrée Laforest et les élus des villages. Selon cette dernière, cette proposition est bien accueillie partout au Québec alors que plus de 700 municipalités sont éligibles à ce changement. « On s'en va avec les élections en novembre 2025, parfois, c'est difficile de recruter. Vous avez vu même que plusieurs élections, ce sont des élus qui le sont par acclamation. Évidemment, je crois que ce sera vraiment une bonne mesure pour les prochaines élections », exprime-t-elle.

En Haute-Gaspésie, dans la petite municipalité de La Martre, le maire actuel Yves Sohier accueille la nouvelle de façon positive. « Oui tout à fait d’accord, c’est très difficile de nos jours de trouver des citoyens qui veulent s’impliquer pour un mandat de quatre ans », explique celui qui a vu passer des dizaines de conseillers autour de la table au fil de ses mandats dont plusieurs ont démissionné en cours de route.

Le même scénario se vit dans plusieurs petites municipalités de La Matanie comme Les Méchins où des conseillers ont démissionné en bloc au cours de la dernière année. D’autres villages comme Grosses-Roches, Sainte-Félicité, Saint-Jean-de-Cherbourg ou même Sainte-Paule ont vécu des réalités similaires alors que les bulletins de vote étaient parfois vides au moment du scrutin, faute de candidatures.

Il faudra simplement que les conseils municipaux qui souhaitent passer de six à quatre conseillers adoptent un règlement au cours des prochains mois. Toutefois, dans certains conseils municipaux, la décision n’est pas encore officiellement prise. C’est le cas de Marsoui où la mairesse Renée Gasse affirme être en réflexion. « C’est vrai qu’il est parfois difficile de trouver des candidats, même que souvent ils sont élus par acclamation. Par contre, ce n’est pas une décision que je prendrai seule. Je dois en discuter avec les membres du conseil avant. »

D’un autre côté, le fait d’opérer à quatre conseillers au lieu de six baisse la représentativité et la diversité des voix autour de la table. Et moins de conseillers signifie aussi qu’un conseil devient plus fragile à ne plus pouvoir siéger advenant des décisions. Ce seront tous ces aspects que les élus devront débattre lorsqu’ils adopteront leurs nouvelles façons de faire en vue des prochaines élections puisque la décision pourrait devenir irrévocable.

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