La forêt : l’une de nos plus grandes richesses

  • Publié le 8 févr. 2023 (Mis à jour le 29 avr. 2025)
  • Lecture : 2 minutes
Chloe Pronovost

Dans le premier épisode de La bataille pour la forêt, l’équipe s’est rendue en Abitibi-Témiscamingue pour découvrir comment les chercheurs recomposent la forêt du passé pour mieux comprendre la forêt d’aujourd’hui et ses réactions aux changements climatiques.  

Née d’une idée de  Michel Pelletier, producteur, la série documentaire La bataille pour la forêt dresse l’état des lieux sur les recherches faites en rapport avec la forêt québécoise. « Michel Pelletier était coincé dans une contradiction qu’il n’arrivait pas à résoudre, il se disait, d’un côté, moi je veux acheter mon bois le moins cher possible parce que je veux me construire une terrasse par exemple et je me plains parce que le prix du bois est cher, mais de l’autre côté si on me disait que pour réduire le prix du bois en quincaillerie il faut couper les arbres autour de mon chalet, ça par contre, je ne voudrais pas », explique avec enthousiasme Gabrielle Anctil, journaliste indépendante et animatrice de la série documentaire. « On est allé aux quatre coins du Québec, jusqu’en Abitibi, dans le Bas du fleuve, sur la Côte-Nord, et on se demandait comment se porte la forêt québécoise en se penchant sur ce qui intéresse et préoccupe les chercheurs, en ce moment. On se demandait, où en est la fine pointe de la technologie forestière actuellement et pour ce faire nous avons passé par la recherche. Ça se présente sous la forme de 6 épisodes divisés par thématique. On est allé en Abitibi pour l’épisode sur les forêts anciennes parce qu’on le sait, bien connaître notre histoire, ça nous permet de mieux regarder vers l’avenir. »  

Les forêts préindustrielles de l’Abitibi-Témiscamingue 

L’équipe de production et Gabrielle sont allées à la rencontre de Miguel Montoro Girona, professeur à l’Institut de recherche sur les forêts à l’UQAT et directeur du Groupe de recherche en écologie de la MRC Abitibi, pour en apprendre davantage sur les forêts préindustrielles et la manière dont les chercheurs s’y prennent pour y découvrir les secrets. « Les arbres ont des secrets cachés qui nous permettent de connaître toutes les informations sur la forêt du passé. Je peux reconstruire une forêt, découvrir de quelle espèce l’arbre était, comment la forêt poussait dans le passé, reconstruire le climat et aussi reconstruire les perturbations naturelles. Tout ça, on le fait avec une technique qui s’appelle la dendrochronologie. Cela nous permet d’étudier les anneaux de croissance », précise Miguel. « Avec la question des changements climatiques, la forêt préindustrielle c’est elle qui va nous permettre de savoir la résilience de la forêt pour les défis et les perturbations qui s’en viennent. Parler de la forêt du passé, c’est parler de ce qu’on a fait en tant qu’espèce et c’est parler aussi de ce qui s’en vient pour la forêt dans le futur. »  

Rappelons que vous pourrez voir la visite de Gabrielle Anctil en Abitibi-Témiscamingue, plus précisément à Amos, dans le premier épisode de La bataille pour la forêt dès le 14 février sur Savoir Média. 

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