Vente de terres agricoles : l’UPA sonne l’alarme

  • Publié le 8 déc. 2022 (Mis à jour le 29 avr. 2025)
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Ian-Thomas Bélanger

L’UPA régionale demande aux municipalités de l’Abitibi-Témiscamingue de mieux encadrer la vente des terres agricoles afin d’assurer l’autonomie alimentaire.  

Selon des chiffres avancés par l’UPA, 40% des terres agricoles de l’Abitibi-Témiscamingue ont été vendues à des non-producteurs en 2021, comparativement à 6% en 2010.

« C’est alarmant comme situation. Il faut faire un meilleur suivi concernant ce phénomène, car, tranquillement, les terres réservées pour la production se retrouvent dans les mains de gens qui ne sont pas intéressés à les mettre en valeur », a déclaré le président de l’UPA régionale, Pascal Rheault.

« Nous voulons que les acteurs municipaux gardent à l’œil cette réalité et fassent des efforts afin d’obliger les acheteurs à mettre les terres agricoles en valeur », ajoute-t-il.

Pascal Rheault soutient que l’attrait des terres agricoles a augmenté particulièrement à cause des crédits de carbone.

« Beaucoup d’entreprises achètent des terres agricoles pour obtenir ces crédits. Cela a un avantage pour ces compagnies, car elles peuvent produire un bilan positif. Cependant, les terres demeurent en friche, car elles ont été achetées afin, justement, de ne rien produire. »

L’UPA compte par ailleurs militer en faveur de l’application de règlements municipaux qui forceraient la mise en production des terres après un certain délai ou encore sous certaines conditions.

Toujours selon l’UPA, ce sont les terres de petites et moyennes tailles qui sont souvent achetées par les non-producteurs. 

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