L’UQAT dévoile son laboratoire intersectoriel d’impression 3D

  • Publié le 25 nov. 2022 (Mis à jour le 29 avr. 2025)
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Hugo Saez

Ce jeudi 27 octobre, l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue a inauguré son nouveau laboratoire intersectoriel d’impression 3D – arts, sciences naturelles et génie. Un nouvel espace de recherche-création situé à La Sarre qui s’inscrit dans la volonté d’accroître les synergies entre trois domaines complémentaires que sont les arts, les sciences naturelles ainsi que le génie.

C’est dans une ambiance festive que l’UQAT a accueilli les collaboratrices et collaborateurs ainsi que les partenaires du Laboratoire dans l’optique de présenter les axes de recherche. Les personnes présentes ont pu profiter d’une visite des nouvelles installations, dont le projet a été propulsé par la campagne de financement Bâtir l’avenir maintenant de la Fondation de l’UQAT. Ces dernières ont également eu l’occasion de découvrir des œuvres d’art déjà imprimées puis d’observer les différents appareils d’impression en action afin de mieux comprendre les processus de fabrication utilisés. 

Ce laboratoire affiche également une finalité intéressante pour les étudiants qui y travaillent. Par ailleurs, ils ont présenté avec une certaine fierté leurs différents projets de recherche en cours lors de cet évènement. À noter que ce laboratoire intersectoriel d’impression 3D va permettre d’accueillir davantage d’étudiants et d’étudiantes afin de poursuivre le développement de projets intersectoriels en impression 3D et ainsi contribuer à soutenir la transformation économique de l’industrie et de la culture. 

Valorisation de matériaux, innovation technologique et création artistique 

La naissance de cette solution innovante répond à des enjeux à la fois sociétaux et environnements. L’enjeu de ce projet est notamment de passer par l’intermédiaire de l’impression 3D dans l’optique de promouvoir le recyclage et la valorisation de certaines matières. C’est pourquoi une équipe multidisciplinaire de chercheuses et chercheurs a été mise sur pied pour allier arts, sciences naturelles et génie qui sont les trois axes de recherche. Cela concerne aussi bien la simulation numérique que l’ingénierie de surface ou encore la modélisation en 3D de formes complexes entre autres. 

Par conséquent, ces derniers utilisent une technologie à la fine pointe pour redéfinir et concevoir autrement une imprimate 3D puis se servent de résidus industriels forestiers pour créer des œuvres et autres produits novateurs. De ce fait, les multiplicités d’expertise des acteurs du projet se révèlent être un facteur clé de succès. 

Une écoresponsabilité renforcée et accrue  

Ahmed Koubaa, professeur à l'Institut de recherche sur les forêts et titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur la valorisation, la caractérisation et la transformation du bois, expose notamment sa volonté à l’égard de ces nouvelles installations. Selon lui, il est important de développer de nouveaux produits à partir de résidus de bois tels que les copeaux, les cendres de bois, les boues papetières ou encore d’autres matières pouvant être récupérées par exemple. Ainsi, il serait envisagé de développer de nouvelles pratiques éco-responsables en matière de recyclage au Québec, avec l’idée de mettre en œuvre une économie circulaire.  

Cette inauguration du laboratoire intersectoriel d’impression 3D intervient quelques mois après la tenue d’un colloque intersectoriel sur les arts, le design et l’ingénierie à Sfax, en Tunisie. L’équipe de recherche-création du laboratoire a pris part à cette réunion, dont l’objectif était de créer un consortium international alliant principalement ces trois disciplines.

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