Noémie Beauchemin : le tribunal lui accorde sa remise en liberté

  • Publié le 23 nov. 2022 (Mis à jour le 29 avr. 2025)
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Pierre-Olivier Poulin

JUSTICE – L’ex-avocate Noémie Beauchemin évitera la détention provisoire en attente de son procès. Le juge Thierry Potvin de la Cour du Québec a permis à l’accusée de retourner vivre dans une maison de La Corne sous diverses conditions sévères. Une décision qui a été rendue mercredi après-midi, au palais de justice d’Amos.

Dans sa décision, le juge a noté que la nature des crimes demeurait majeure, mais que le risque de récidive semble relativement faible. 

Rappelons que Mme Beauchemin est notamment accusée de production et de distribution de pornographie juvénile, de trafic de stupéfiants, d’inciter une personne à commettre des voies de faits graves ainsi qu’un homicide, d’harcèlement sur une période de trois ans et de falsification de documents. 

Jusqu’à sa prochaine comparution, le 17 mai prochain, l’accusée devra se soumettre à une panoplie de contraintes. En plus d’être constamment confinée, sauf si elle se déplace en compagnie d’une des deux personnes à sa charge, Mme Beauchemin n’aura plus accès à des réseaux sociaux ou à des armes de toutes sortes. De plus, elle ne doit pas se trouver à Val-d’Or, sauf pour des urgences médicales ou pour se rendre à la cour, en plus de se trouver sur les résidences et les lieux de travail de sept personnes identifiées lors des audiences. 

Une caution de 12 500$ a aussi été incluse pour obtenir la libération de Mme Beauchemin. 

Dans ses plaidoiries, Me Julien Pelletier de la Couronne avait émis des doutes quant aux valeurs morales et à la crédibilité de la résidente de La Corne. L’avocat ajoute également que celle-ci a réussi à berner plusieurs proches et des membres de différents services professionnels par le passé. 

De son côté, Me Mélanie Brochu de la Défense estime que la principale intéressée est suivie mentalement par des spécialistes depuis environ 18 mois et qu’elle n’a pas troublé l’ordre durant cette période. L’absence d’antécédents criminels a aussi joué en faveur de l’accusée. 

«La preuve alléguée contre l’accusée démontre un haut niveau de préméditation et d’organisation. Il ne s’agit pas de petits crimes improvisés ou désorganisés», n’a pas caché le juge Potvin lors de sa décision rendue, mercredi après-midi, au Palais de justice d’Amos. 

Le magistrat a cependant considéré que le plan de libération demeurait solide et que les personnes à la charge de l’accusée démontraient du sérieux dans le processus.  

«Le monsieur à sa charge comprend l’importance de bien respecter les conditions. Il m’apparait assez clair qu’il n’aura pas de patience pour des stratagèmes ou des écarts de conduite de la part de l’accusée», a admis le juge Potvin. 

Ce dernier n’a pas pris en considération la radiation à vie de Mme Beauchemin par le Barreau du Québec dans son jugement.

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