Senneterre avance dans son projet de village-relais

  • Publié le 21 sept. 2022 (Mis à jour le 29 avr. 2025)
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Pierre-Olivier Poulin

TOURISME – Délaissé pendant quelques années, le projet de village-relais continue de faire son chemin à Senneterre. Plus que jamais, la municipalité souhaite obtenir ce statut de portée provinciale.

En rencontre, mercredi matin, le conseil des maires de la MRC de La Vallée-de-l’Or a entériné l’initiative, une étape obligatoire afin d’aller de l’avant. Rejetée par le passé en raison de critères trop stricts à respecter, l’idée a refait surface pendant la pandémie, alors que le processus s’est adouci. Un changement qui a permis à Senneterre de ramener ce dossier à la table du conseil municipal. 

«C’est vraiment au niveau de la restauration. Il y a des heures à respecter, car il faut être ouvert de telle heure à telle heure. Avant, c’était les restaurants, plus les dépanneurs. Avec les deux ans de pandémie, beaucoup de restaurants ont fermé», explique la mairesse de Senneterre, Nathalie-Ann Pelchat, qui ajoute que la municipalité doit notamment aussi fournir un endroit pour téléphoner et un bloc sanitaire disponible 24 heures sur 24. 

Un cahier de charge devra être finalisé, avant d’être envoyé au gouvernement. Même si les élections provinciales peuvent ralentir le processus, Mme Pelchat estime que l’attente avant d’avoir une accréditation officielle ne se comptera pas en années. 

Géographiquement utile 

La candidature de Senneterre en tant que village-relais viendra certainement donner un coup de main aux voyageurs qui passent par le Nord-du-Québec et l’est de l’Abitibi-Témiscamingue. Sur l’axe de la 117, seuls les villages de Labelle et de Lac-des-Écorces ont ce sceau. Dans la région, seuls Témiscaming et La Sarre sont reconnus, tandis que vers le nord, Chapais est le seul village-relais sur la route 113. L’arrivée de Senneterre pourrait donc combler plusieurs corridors importants qui transitent par ce secteur. 

«C’est important d’en avoir un qui est reconnu. C’est le gouvernement qui en fait la publicité, tout comme le milieu. C’est une opportunité supplémentaire de faire parler de notre territoire», exprime le préfet de la MRCVO, Martin Ferron. 

«L’émission Salut bonjour a fait beaucoup de promotion des villages-relais, cette année. On peut y voir les différentes activités et les attraits qu’il y a. Ce n’est pas juste un endroit pour aller chercher de l’essence ou vidanger la roulotte», renchérit Mme Pelchat. 

Au total, 43 villages-relais sont implantés dans plus d’une quinzaine de régions du Québec. 

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