Le nouveau centre de bénévolat prend forme à Val-d’Or

  • Publié le 28 juin 2022 (Mis à jour le 23 mai 2025)
  • Lecture : 2 minutes
Pierre-Olivier Poulin

COMMUNAUTÉ – Le nouveau centre de bénévolat de la Vallée-de-l’Or commence à prendre forme sur le chemin Sullivan. Membres du conseil d’administration et dignitaires étaient présents, mardi matin, pour la première pelletée de terre du projet qui devrait voir le jour d’ici un an.  

 

Deux ans et plus de cinq millions de dollars en investissements plus tard, les responsables de l’organisme et de la Banque alimentaire de Val-d’Or voient la lumière au bout du tunnel. Entassés dans la vieille gare de la ville, les bénévoles auront droit à de l’équipement et de l’espace supplémentaire pour accueillir des gens et des familles à faible revenu provenant des MRC de la Vallée-de-l’Or et d’Abitibi. 

Une livraison qui arrive à point, puisque les besoins alimentaires augmentent avec le temps. Dans la dernière année, près de 350 000 kilogrammes ont transigé à la banque alimentaire de Val-d’Or, via des transferts d’autres banques ou de supermarchés locaux. 

«C’est à nos bénévoles qu’on pense. Ils auront des retombées bénéfiques, car actuellement, ils travaillaient dans des conditions vraiment inappropriées. C’est vraiment pour nos opérations de la banque alimentaire que ce projet voit le jour», a exprimé la directrice générale du Centre de bénévolat de la Vallée-de-l’Or, Lina Dupras. 

«Les implications étaient très grandes. Comme je l’ai mentionné lors de la conférence de presse, les gens ont répondu présents, dès le début, car on sait qu’on dessert une clientèle dans le besoin. Leurs nécessités vont en augmentant», a ajouté la présidente du comité de relocalisation, Chantal Grenier.  

ImageCrédit : Pierre-Olivier Poulin
De gauche à droite : Chantal Grenier (présidente du comité de relocalisation), Lysiane Morin (mairesse suppléante de Val-d’Or), Lina Dupras (directrice générale du Centre de bénévolat de la Vallée-de-l’Or), Nicolas Bolduc (gestionnaire des ressources humaines – Agnico Eagle), Pierre Dufour (député d’Abitibi-Est) et Chantal Thibault (mairesse de Rivière-Héva).

Obstacles à franchir 

Maintenant que les machines excavatrices et les ouvriers travaillent à aménager le site, tout n’est pas 100% coulé dans le béton concernant la date d’ouverture. Dans un monde idéal, la rentrée officielle devrait se faire vers le mois de juin 2023, voir même le mois de mai. Néanmoins, les responsables de la relocalisation sont prêts à ce que certains retards puissent compliquer la situation lors des prochains mois. 

«Avec les défis dans le monde de la construction et les problématiques de main-d’œuvre, c’est de livrer ce qui a à livrer. On prévoit ouvrir nos portes à l’été prochain. Notre défi sera de voir si on peut réussir à tout livrer», a avancé Mme Grenier. 

«En discutant avec le promoteur, le défi sera la disponibilité des matériaux, donc je pense que l’été est un scénario plus plausible. Le mois de mai est peut-être ambitieux, mais on va suivre le projet de semaine en semaine. On sera en mesure de faire des réajustements», a renchéri la présidente du comité de relocalisation. 

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