Quatre ans d’apprentissage et de réussites, jugent les députés caquistes régionaux

  • Publié le 17 juin 2022 (Mis à jour le 29 avr. 2025)
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Pierre-Olivier Poulin

POLITIQUE – Le réseau routier, la santé, l’environnement, la pandémie, c’est le cas de le dire, la liste de dossiers est longue concernant les députés Suzanne Blais (Abitibi-Ouest) et Pierre Dufour (Abitibi-Est), qui tracent un bilan reluisant de leur premier mandat à l’Assemblée nationale. 

Rassemblés vendredi après-midi à la Cité de l’Or, les deux membres de la CAQ ont dressé un bilan des 4 dernières années. Malgré la crise sanitaire qui a touché le monde entier et qui a modifié les façons de faire, les deux politiciens estiment avoir amélioré la qualité de vie de leur population, en plus d’avoir acquis une expérience sans prix. 

«Ç’a été toute une adaptation, mais je peux vous assurer que je suis très fière des résultats que nous avons apportés dans la région», juge Suzanne Blais. 

«Il y a eu une application de plusieurs mesures qui a changé la dynamique dans tous les bureaux de députés. Ç’a été vraiment difficile pour les employés, car ils ont été confrontés à des niveaux de questionnement et de réponse qu’on n’avait pas à faire», raconte le ministre régional, Pierre Dufour. 

Indiquant que sous leur règne, l’Abitibi-Témiscamingue s’est classée au premier rang du Québec pour l’économie et l’employabilité, les deux collègues ont entre autres souligné les avancées faites dans les dossiers de l’Internet haute vitesse dans les communautés rurales, la création d’un premier Espace bleu à Amos et la construction des maisons des aînés comme points forts de leur mandat. 

Santé et environnement 

Sans grande surprise, les dossiers reliés au réseau de la santé régional ont marqué les quatre dernières années en Abitibi-Témiscamingue. Que ce soit la fermeture de l’unité d’obstétrique de Ville-Marie ou du service d’urgence de Senneterre pendant 16 heures le soir et la nuit, les députés Blais et Dufour ont dû braver l'orage pour ramener ces services le plus tôt possible. 

Le duo aurait espéré que le tout se règle en un claquement de doigts, mais le travail en coulisse nécessitait beaucoup plus de temps avant de trouver une solution viable. 

«Ces discussions avec le CISSSAT et le ministère sont des choses que les gens ne voient pas. Peut-être que certains pensent que c’est aussi facile que ça, mais c’est très compliqué. On a été capable de désengorger ce problème. Aujourd’hui, je suis fier de dire que l’urgence de Senneterre est ouverte 24 heures sur 24, alors que dans d’autres milieux, elle ne serait pas réouverte sur ce principe-là», souligne M. Dufour. 

«À mes débuts, on nous avait dit que ça prendrait six mois à régler les problèmes de couverture de l’obstétrique. Avec l’ancienne ministre Danielle McCann, nous avons réglé le problème en 53 jours», clame Suzanne Blais. 

En plus de la santé, la CAQ a souvent été la cible de reproches pour son manque de proactivité pour avancer les causes environnementales, alors que les effets des changements climatiques se font ressentir de plus en plus. Questionné sur le sujet, Pierre Dufour réplique en disant que les projets qui touchent ce domaine demeurent quantifiables, en donnant l’exemple de l’accord de fourniture d’hydroélectricité avec l’État de New York. 

«On a été le premier gouvernement à vraiment quantifier les actions. Tu peux arriver et, politiquement parlant, dire plein de choses. Ce que notre collègue Benoît Charrette n’arrête pas de mentionner présentement. Ce qu’on a présenté, ce sont des choses atteignables, et non seulement du pelletage de nuages», précise-t-il.  

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