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28 janvier 2017

Un ophtalmologiste de Montréal à la rescousse

©depositphotos.com/Wavebreakmedia

Un ophtalmologiste du Centre universitaire McGill viendra en renfort aux deux ophtalmologistes du Centre intégré de santé et des services sociaux de l’Abitibi-Témiscamingue (CISSSAT).

La Dre Annie Léger, directrice des services professionnels et de l’enseignement universitaire du Centre intégré de santé et de services sociaux de l’Abitibi-Témiscamingue (CISSSAT), a confirmé avoir conclu une entente avec le Réseau universitaire intégré de santé (RUIS) McGill. Il y a quatre postes d’ophtalmologistes en région dont trois sont comblés actuellement. Cependant, un départ serait imminent du côté de Val-d’Or.

«Le départ d’un ophtalmologue de Val-d’Or n’est pas confirmé, a indiqué Dre Léger. Il y a une liste de patients qui doivent être opérés pour des cataractes. C’est bien connu et l’on essaie de faire en sorte que ces patients soient opérés en région.»

Près 80 personnes à Val-d’Or sont sur la liste en attente d’une chirurgie pour les cataractes. Ils sont cependant sur le point de dépasser les six mois d’attentes pour ce type d’intervention. C’est pour s’assurer qu’ils seront traités à l’intérieur d’un délai de six mois qu’une entente a été conclue avec le RUIS.

«Nous espérons que cela sera un partenariat que  pourra se poursuivre, a admis la Dre Léger. Pour l’instant, la venue de ce médecin est temporaire. Mais avec tout notre charme témiscabitibien, j’ai de la difficulté à croire que nous ne serons pas en mesure de le retenir.»

Difficile de recruter

Bien que des frais soient associés à cette entente la problématique est beaucoup plus grande pour la Dre Annie Léger. «Ce qui est problématique, c’est de trouver des ophtalmologistes qui veulent venir s’installer en Abitibi-Témiscamingue, a-t-elle souligné. Il faut comprendre que l’ophtalmologie est une spécialité que se pratique très facilement en clinique privée et nous n’en avons pas dans la région. Nos spécialistes travaillent dans nos hôpitaux. C’est plus difficile de recruter ce type de spécialistes chez nous.»

Pour réussir à combler les postes vacants en ophtalmologie, le CISSSAT doit donc se tourner vers le recrutement de médecins étrangers. «Il faut cependant qu’ils réussissent à passer à travers tout le processus et obtenir leur permis de pratique, a précisé Dre Léger. Ce qui n’est pas une mince affaire en soi.»

L’ophtalmologiste de Montréal devrait entrer en fonction en février ou en mars.

 

Déficit anticipé de 9,4 millions

Lors de la séance du conseil d’administration du Centre intégré de santé et de services sociaux de l’Abitibi-Témiscamingue du 26 janvier, le PDG Jacques Boissonneault a fait savoir qu’un déficit de 9,4M$ a été recensé pour la période 10 se terminant le 26 décembre.

«Un déficit de 9,4M$, c’est quand même assez considérable, a rapporté M. Boissonneault. Il faut savoir que nous avons encore des revenus non reportés qui sont non-récurrents, mais qui vont pouvoir éponger une partie du déficit en cours. Comme on l’avait annoncé en juin dernier, nous avons un plan d’optimisation que nous avons mis en place. Certains des projets n’ont pas donné les résultats attendus. L’équilibre budgétaire sera difficile à atteindre, mais cela demeure possible.»

Au cours des derniers mois, des dépenses supplémentaires ont été faites par le CISSSAT. C’est le cas, entre autres, de tout le dossier de la stérilisation à l’hôpital de Rouyn-Noranda. «Cela nous a coûté au-dessus d’un demi-million, a invoqué M. Boissonneault. Des démarches ont été entreprises auprès de nos assureurs afin qu’une partie ou la totalité des coûts engendrés par cette situation nous soit remboursée.»

L’objectif de réduction du budget de 25 M$ n’est pas encore atteint. Selon M. Boissonneault, au moins 5 à 6M$ d’économie ont été réalisés jusqu’à maintenant. Afin d’atteindre son objectif, M. Boissonneault croit que des changements organisationnels seront nécessaires. Il a également soutenu que l’équilibre budgétaire ne se ferait pas au détriment du bien-être et de la santé de la population et du personnel des établissements de santé.

 

Nomination pour Jacques Boissonneault

Le PDG du Centre intégré de santé et de services sociaux de l’Abitibi-Témiscamingue, Jacques Boissonneault, a été nommé vice-président du Réseau universitaire intégré de santé (RUIS) McGill. «Le rôle du RUIS a pour rôle de partager l’expertise, le recrutement médical et de soutien, a expliqué M. Boissonneault. La particularité du RUIS McGill est qu’il est très axé sur les régions puisque son territoire est très vaste et comprend, entre autres, le Nord-du-Québec. Le RUIS a développé une expertise concernant la réalité des régions.»

Par sa nomination, M. Boissonneault voit toute l’importance qui est accordée aux régions par l’organisation. «Ils veulent parfaire leur expertise, a-t-il indiqué. Je remercie les membres du RUIS qui m’ont élu à l’unanimité. J’accepte avec plaisir et mon intention est d’influencer le RUIS pour toujours mieux desservir les régions et mieux comprendre notre réalité.»

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