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28 février 2017

Jean-François Vachon - jfvachon@lexismedia.ca

Thomas Sigouin, le gardien amossois qui domine la LHPS

©Gracieuseté

À l’aube de l’arrivée de la Ligue de hockey préparatoire scolaire à Val-d’Or, le gardien de but amossois Thomas Sigouin goûte déjà à cette expérience. En fait, il est présentement un des meilleurs gardiens chez les U18.

Il a remporté 10 de ses 11 parties en plus de présenter un pourcentage d’arrêts de 94,2%. De plus, il est le seul gardien avec une moyenne de buts alloués en bas de 2,00.

«Ma saison va bien, a confié celui qui porte les couleurs du Graal du Collège Clarétain de Victoriaville. Mais j’ai une excellente équipe devant moi. Sans eux, je n’aurais pas les chiffres que j’ai.»

Pour lui, le choix de quitter la région ne fut pas difficile. «Comme joueur de hockey, le but est toujours d’aller plus haut. En allant à Victoriaville, je voulais me tester», a-t-il signalé.

Une séduction d’un an

Le gardien de 16 ans a vécu une amère déception l’an dernier. «Ç’a été un choc d’être coupé du midget espoir. Ç’a été vraiment difficile à prendre. Après m’être fait couper, mon entraîneur de gardien, Joël Duguay, a envoyé des vidéos de moi à des équipes, mais il était un peu tard et les équipes n’avaient pas de place», a-t-il raconté.

Il a ainsi rejoint les Comètes d’Amos dans le midget BB. «L’organisation m’a vraiment aidé. Ils m’ont fait confiance en m’envoyant dans les buts dans des rencontres importantes. Ça m’a permis de bâtir ma confiance», a-t-il expliqué.

C’est ainsi que grâce à son travail, il a obtenu une invitation aux essais du Collège Clarétain. «J’étais juste venu voir de quoi ça avait l’air. On a continué à être en contact et ils ont fini par me convaincre», a-t-il indiqué.

«Comme on dit, des fois, on fait un pas de recul pour en faire deux d’avant», a-t-il ajouté.

En Abitibi-Témiscamingue, il y a la structure, mais il n’y a rien après -Thomas Sigouin

Loin de la maison

Même s’il est à un peu plus de six heures de route de chez lui, Thomas Sigouin croit que son expérience avec les Citadelles bantam AA de Rouyn-Noranda l’a bien préparé. «Ça m’a préparé parce que j’étais à 1h15 de chez moi, mais je revenais à Amos la plupart des fins de semaine. Ça m’a préparé à vivre le choc.»

L’adaptation s’est bien déroulée pour l’Amossois. «C’est une équipe de hockey. Deux ou trois pratiques plus tard, tu connais bien les gars de ton équipe et ça te permet ensuite de rencontrer d’autres personnes», a-t-il soutenu.

La LHJMQ dans sa mire

Le cerbère ne le cache pas, il rêve encore et toujours à la LHJMQ. «C’est mon but premier. Je voudrais participer à un camp d’entraînement. Je travaille pour ça. Sinon, j’aimerais jouer au niveau collégial», a-t-il fait savoir.

Déjà, certaines équipes collégiales ont déjà démontré de l’intérêt à son endroit. «C’est quelque chose de voir des équipes qui viennent te voir jouer», a-t-il avoué.

Thomas Sigouin ne croit cependant pas qu’il y a un avantage d’évoluer près de la région montréalaise plutôt qu’en Abitibi-Témiscamingue. «Ce n’est pas les mêmes équipes de la LHJMQ qui te voient jouer, mais il reste qu’il y a plus de dépisteurs aux matchs du midget AAA que dans la LHPS. Mais on en voit de plus en plus et c’est une bonne affaire», a-t-il fait valoir.

Une bonne chose pour l’Abitibi-Témiscamingue

Thomas Sigouin voit d’un bon œil l’arrivée de la Ligue de hockey préparatoire scolaire (LHPS) à Val-d’Or. «C’est une excellente nouvelle parce que c’est une belle opportunité. Ça ouvre de nouvelles portes pour les hockeyeurs de la région. En Abitibi-Témiscamingue, il y a la structure, mais il n’y a rien après», a lancé le jeune homme de 16 ans.

Le circuit met beaucoup l’accent sur les études. «Si tu es en situation d’échec, tu ne peux pas jouer tes matchs. C’est une façon de te forcer à réussir», a-t-il évoqué.

Selon lui, le niveau est aussi intéressant. «Le premier trio et le premier duo de défenseurs sont capables de jouer dans le midget AAA. La différence, c’est surtout au niveau de la profondeur. Mais je crois qu’on serait capable de battre la plupart des bonnes équipes midget espoir», a-t-il soutenu.

De plus, le respect est très présent dans cette ligue. «Tout le monde se connait. Il y a autant d’intensité que dans le midget AAA, mais les gars se respectent plus à mon avis.»

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