05 mai 2017

Patrick Rodrigue - prodrigue@lexismedia.ca

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©Photo TC Media - archives

Selon ce qu’a rapporté le journaliste de RNC Média Denis Beauregard, le juge Marc Ouimet a rendu sa décision après quelque trois heures de procès.

En matinée, la victime avait témoigné à huis-clos. Ses propos sont frappés d’une ordonnance de non-publication.

Toujours selon M.Beauregard, René Bellemarre a pu lui aussi s’exprimer. Ce témoignage a permis d’apprendre que la nature des gestes concernait un baiser. Sa victime prétendait que l’accusé l’avait embrassé, ce qu’il a nié.

L’avocat de la défense, Me François-Michel Gagnon, a aussi mis l’accent dans son plaidoyer sur certains faits, notamment que la victime ne se rappelait pas la date ou de l’heure où les faits se seraient produits.

Selon Denis Beauregard, le juge Marc Ouimet aurait pris une vingtaine de minutes pour délibérer avant de rendre son verdict. Il en est venu à la conclusion qu’il n’avait pas assez de motifs pour reconnaître René Bellemarre coupable.

Une première victoire

Pour René Bellemarre, il s’agissait d’une première victoire. «Je suis très heureux et soulagé. On a travaillé très fort pour faire valoir mon innocence, surtout lorsqu’on sait que c’est plus ou moins fondé et qu’on ne peut pas rien dire. Je pouvais afin dire mon point de vue», a-t-il confié à RNC Media.

Me Gagnon a indiqué sur les ondes de RNC Média qu’il était confiant dans ce dossier. «C’est pour ça qu’on l’a amené jusqu’à là dans l’intérêt de notre client.»

Autre procès à venir

René Bellemarre n’est cependant pas au bout de ses peines. Il devra revenir en cour cet été pour un second procès pour le deuxième chef d’accusation d’agression sexuelle portant sur une personne mineure. Rappelons que les deux accusations, soit celle où il a été acquitté et celle où il doit encore subir son procès, ont été déposés en même temps.