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08 juin 2017

Patrick Rodrigue - prodrigue@lexismedia.ca

Les mines d’Arntfield auraient encore de l’or dans le ventre

©Mines Richmont

La mine Francoeur à Arntfield pourrait bien voir un jour ses opérations être de nouveau relancées. Selon Entreprises minières Globex, plusieurs zones minéralisées intéressantes auraient en effet été écartées par les propriétaires précédents.

En août 2016, Globex a finalisé auprès de Mines Richmont l’acquisition de la mine Francoeur, de l’ancienne mine Arntfield et d’une dizaine de propriétés s’étendant entre les quartiers Arntfield et Évain de Rouyn-Noranda.

À la fin de janvier 2017, Globex a annoncé la découverte à Francoeur d’une intersection minéralisée près de la surface dotée d’une teneur de 1,19 gramme d’or par tonne de minerai sur une épaisseur de 40,19 mètres. Des teneurs plus élevées avaient également été repérées à de faibles profondeurs.

Depuis, Globex a analysé toutes les données historiques de la propriété et examiné plusieurs affleurements rocheux avec en tête un scénario d’exploitation à ciel ouvert.

«Nous en avons conclu que dans la vaste majorité des cas, les forages réalisés par les anciens propriétaires visaient surtout à définir des cibles dans des zones à la minéralisation plus intense. La roche ambiante faiblement minéralisée n’était pas prise en compte. C’est dans celle-ci que nous avons frappé les teneurs de janvier», a indiqué Globex, par voie de communiqué.

Échantillons prometteurs

Par ailleurs, l’extraction du minerai à Francoeur avait, à l’époque, été confinée à des zones restreintes, à teneur élevée en or, tandis que dans les zones aurifères d’Arntfield, seul du minage à faible profondeur, dans des veines étroites, a été réalisé.

Des échantillons pris par les géologues de Globex dans d’anciennes tranchées, au cours de l’hiver et du printemps, ont exposé à plusieurs reprises des teneurs en or allant de 1,54 à 10,18 grammes par tonne de minerai.

«Ces échantillons correspondent à l’enveloppe de surface du corps minéralisé qui a été exploité en mode souterrain à Francoeur, à petite échelle, dans les années 1930 et 1940. À l’époque, aucun suivi n’avait été effectué sur ce matériel de surface. La présence de ces échantillons démontre donc un bon potentiel d’exploration pour un dépôt d’or de type fort tonnage et faible teneur», a fait valoir Globex.

Encore de l’or

À sa fermeture, le 29 novembre 2012, Francoeur comportait 66 000 onces d’or en ressources mesurées et indiquées ainsi que 4150 onces d’or en ressources présumées. Ces données sont maintenant considérées comme historiques et devront être revalidées pour être conformes aux normes. Quant à la mine Arntfield, celle-ci a produit 61 068 onces d’or et 16 002 onces d’argent, de 1935 à 1942. En 1991, une ressource historique de 98 512 onces d’or, la plus récente à ce jour, avait été rapportée.

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