10 juin 2017

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©Photo TC Media - Marc-André Gemme

«J’aimerais avoir l’appui de la Ville pour faire comprendre aux citoyens qu’un bac, ça l’a une durée de vie et qu’ils comprennent un peu ce qui se passe de notre côté», a affirmé Janel Lecours, propriétaire des entreprises J.L.R. lors de la période de questions du public du conseil municipal de juin.

Le mauvais état des bacs est devenu un tel problème, que le propriétaire de l’entreprise qui s’occupe de la collecte des matières résiduelles s’inquiète pour la santé et la sécurité de ses employés.

Bacs briés ou en surcharge

Les éboueurs font face à deux problèmes majeurs, les bas fendus ou brisés et ceux qui sont trop lourds. Vous pouvez constater les conséquences sur deux vidéos qui se trouvent sur le site internet de la compagnie.

Les bacs fendus déversent leurs contenus sur les employés lorsqu’ils sont ramassés par le bras mécanisé qui les vide dans le camion. «Mes employés vident entre 800 et 1000 bacs par jour, a affirmé Janel Lecours. Quand tu commences ta journée et que tu reçois des excréments de chien sur toi à cause d’un bac brisé, ben tu dois passer la journée à sentir ça.»

Les bacs trop chargés quant à eux plient lorsqu’ils sont levés, ce qui demande aux employés de les manipuler, causant ainsi des risques à leur santé et augmentent le risque qu’ils brisent.

Il faut faire attention lorsqu’on achète un bac, la qualité varie grandement d’une marque à l’autre. «Comme n’importe quoi, il y a différences entre les bacs, leur construction, l’épaisseur et la composition du plastique jouent dans leur qualité», a souligné M. Lecours.

Un règlement déjà en place

Un règlement existe déjà au niveau de la Ville de La Sarre. «À date on a envoyé plus d’une centaine de lettres à des citoyens qui ont des bacs brisés», a expliqué David Poirier, directeur de l’urbanisme à la Ville de La Sarre.

Bien que le nombre total de bacs brisés ne soit pas connu, M. Poirier estime qu’il y en a plusieurs centaines à travers la ville.

Le règlement stipule que les gens sont responsables de leurs bacs. «Il oblige les citoyens à avoir un bac en bon état, a souligné M. Poirier. La lettre expliquait qu’ils devaient changer leur bac sinon on pourrait arrêter de le ramasser et qu’ils pourraient être passibles d’une amende.»