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15 septembre 2017

Chrystine Brouillet… je ne t’aime plus!

Je vous ai souvent dit que cette chronique n’est pas seulement pour souligner les bons et les mauvais coups de notre société, mais aussi que je m’en servirais souvent pour dénoncer une situation à mes yeux inacceptable.

Le dernier roman de Chrystine Brouillet, intitulé À qui la faute, me permet de dénoncer le non-respect de notre région. N’allez surtout pas l’acheter! Car vous serez comme moi, en beau maudit. Je ne veux pas vous révéler l’histoire, mais souligner un passage qui m’a complètement déconcerté par son inutilité et surtout qui sert encore à dénigrer l’Abitibi.

À la recherche d’un tueur, Mme Brouillet met dans la bouche d’un de ses héros, des paroles insultantes pour notre région. À la page 344, d’un roman qui en comprend 381, donc vers la fin, vers le dénouement final, le policier Joubert questionne le suspect Boisvert sur ses origines :

Policier Joubert : - Vous êtes originaire de quel coin?

Suspect Boisvert : - Le Nord. Un trou perdu.

-      En Abitibi? demande Joubert.

Voilà, c’est dit, on fait une association gratuite entre l’Abitibi et un trou perdu. Mme Brouillet, c’est inacceptable, choquant et surtout inutile dans votre roman.

Je suis loin d’être un critique littéraire, même si je suis un fanatique de polars, mais je suis un Abitibien aussi et fier de l’être. Ce passage m’a tellement déçu de votre part que je viens de vous rayer de ma liste des auteurs à suivre et à lire. Je sais que peut-être vous ne lirez pas cette chronique, mais j’espère que quelqu’un près de vous vous en fera part avec les médias sociaux que l’on a, rien n’est impossible.

Vous n’aviez pas à faire cette association disgracieuse pour notre région. Déjà que tous les Le Bigot de ce monde ne s’en privent pas, je croyais que vous aviez plus de respect pour les régions du Québec. Surtout, et je me répète, que ces mots, mis dans la bouche du policier Joubert, n’ajoutent rien au texte. Moi qui ai suivi votre carrière, eh bien j’espère que je ne serai pas le seul à avoir lu pour une dernière fois une de vos œuvres.

Éditions Druide

Vous, la maison d’édition Druide, n’êtes pas mieux pour avoir laissé passer cette phrase inutile dans le texte de Mme Brouillet. Vous ne pouvez pas savoir comment une telle phrase peut être blessante pour ceux et celles qui tous les jours travaillent pour que notre région soit respectée par tout le Québec. Vous venez de nous donner une claque en pleine face et ça, j’ai bien de la difficulté à vous le pardonner.

Je souhaite que nos élus politiques vous fassent également savoir leur désapprobation et surtout leur indignation, car oui, on a peut-être l’épiderme sensible, mais surtout, on est écœurés de se voir toujours dénigrés par ceux et celles qui ne connaissent même pas notre région.

Que faire pour vous faire pardonner? Au minimum, venir au prochain Salon du livre en Abitibi-Témiscamingue, qui aura lieu au mois de mai 2018. Cela vous donne le temps de réfléchir. Mais, surtout, vous devriez vous excuser en visitant notre région, vous découvrirez que l’Abitibi-Témiscamingue est loin d’être un trou perdu.

Commentaires

23 novembre 2018

Lorraine Savage

Bien dit M. Lemay oui nous sommes très fiers de notre belle région

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