Une corvée de nettoyage des berges en face de l’hôpital de Ville-Marie

©TC Media - Lucie Charest

Une quinzaine de courageux se sont attaqués au nettoyage des berges du Ruisseau-des-Sœurs, situé à quelques dizaines de pieds de l’hôpital de Ville-Marie. Il s’agissait de la deuxième édition, la première avait attiré une vingtaine de bénévoles à pareille date l’an passé.

Nous avions trouvé des seringues sous le pont, des plastiques, des contenants pour les repas en styromousse, des vêtements, des chaussures, des batteries d’auto, des pneus, a relaté Gilles Gobeil, président de l’Association pour la préservation du Lac Témiscamingue (APLTEM), qui chapeautait la corvée. Il y en avait beaucoup, possiblement parce que ça n’avait jamais été fait.»
Le ruisseau-des-Sœurs est un minuscule cours d’eau qui se jette dans le lac Témiscamingue tout juste à côté de l’hôpital. Il s’étale sur environ 1 km et est alimenté par différentes sources d’eaux pluviales provenant tant des terrains privés que de terres agricoles avoisinantes.

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Nul doute que ce coin méconnu de Ville-Marie, abritant des graffitis, est fréquenté si on en juge à la quantité de déchets qui s’y trouvent.

Une batterie qui se détériore dans le ruisseau va finir par dégager du plomb qui va se retrouver dans le lac. -Gilles Gobeil

Sensibilisation
L’événement se veut une action concrète pour nettoyer les berges, mais aussi l’occasion de faire de la sensibilisation, d’autant plus que l’embouchure de ce petit ruisseau se trouve à peine à deux centaines de mètres de la plage publique de Ville-Marie.
«La préservation du lac, concrètement, c’est sûr que éventuellement si on n’enlève pas ces déchets, ils vont finir par contaminer l’eau du lac, a poursuivi M. Gobeil Une batterie qui se détériore dans le ruisseau va finir par dégager du plomb qui va se retrouver dans le lac.»

Dès le début de la corvée, la bénévole, Adèle Beauregard, a ramassé des ustensiles de plastique et autres objets d’alimentation, directement sous le pont enjambant le Reuisseau-des-Soeurs.

La corvée s’est déroulée entre 10 h et 16 h le 16 septembre. La Ville de Ville-Marie s’est engagée à ramasser les tas de détritus ramassés pendant ces huit heures. «Cette année, nous avons une batterie industrielle, des 45 gallons rouillés, et même un vélo, a conclu Gilles Gobeil. Il semble y en avoir un peu moins que l’an passé, mais ce sont des déchets plus encore plus gros et plus inquiétants.»

Trois ados se sont joints aux adultes. Ils ont semblés surpris de tout ce qu’ils ont découvert.

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