Plus d’infirmières privées au CISSSAT en novembre 2018

©TC Media - Patrick Rodrigue

Le recours à de la main-d’œuvre indépendante dans les principaux secteurs du réseau régional de la santé devrait être complètement éliminé d’ici 14 mois. Le CISSSAT espère ainsi réaliser des économies de 200 000 $ par année.

La directrice des ressources humaines du Centre intégré de santé et de services sociaux de l’Abitibi-Témiscamingue (CISSSAT), Caroline Roy, en a fait l’annonce lors de la séance du conseil d’administration du 21 septembre. Cette démarche vise principalement les postes d’infirmières, d’infirmières auxiliaires, de préposés aux bénéficiaires et d’auxiliaires en santé et services sociaux.

«Pour combler nos besoins à l’heure actuelle, nous devons recourir à environ 50 postes équivalents à temps plein auprès de firmes externes, a-t-elle expliqué. Cela engendre des coûts. En éliminant ce recours, nous devrions économiser environ 200 000 $ par période finacière.» Le CISSSAT compte 13 périodes financières par année.

Plusieurs mesures

Ce programme de réduction de la main-d’œuvre indépendante sera déployé en quatre phases, avec comme objectif de ne plus y recourir du tout pour les quatre postes visés à compter du 15 novembre 2018.

«Parmi les mesures qui seront mises en place, nous prévoyons notamment recruter plus de personnel, convertir des postes à temps partiel en postes à temps plein et répartir plus efficacement les ressources actuelles en fonction de l’intensité du travail requis dans chaque secteur, par exemple en cas de débordement ou, à l’inverse, lorsque c’est plus tranquille, et en fonction des heures du jour et de la nuit», a exposé Mme Roy.

Déjà, le CISSSAT estime être en mesure d’avoir réduit de 60 % ce recours externe dès novembre prochain. Caroline Roy a toutefois précisé que l’embauche de nouvelles infirmières n’aurait pas lieu avant le printemps 2018. «Nous allons collaborer avec les représentants syndicaux pour trouver ensemble des solutions novatrices», a-t-elle mentionné.

Dépenses et bénéfices

Mme Roy a confié que l’abandon du recours à la main-d’œuvre indépendante allait inévitablement engendrer des dépenses pour le CISSSAT, en dépit des économies prévues de 200 000 $.

«Par contre, il y aura plusieurs bénéfices sur le plan clinique, a-t-elle signalé. Comme ce personnel relèvera désormais du CISSSAT et non d’un employeur externe, il sera assujetti aux conditions du CISSSAT et des différentes conventions collectives. Le sentiment d’appartenance sera aussi plus fort.»

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