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Granada Gold Mine prépare déjà son expansion
©Bibliothèque et Archives nationales du Québec – Fonds Ministère des Richesses naturelles
Alors qu’elle est toujours en phase de démarrage de son projet Granada, dans le quartier du même nom de Rouyn-Noranda, Granada Gold Mine entreprendra sous peu une campagne d’exploration pour préparer l’expansion de ses opérations.
La société a récemment obtenu les autorisations pour procéder au creusage de tranchées et au forage de 6000 mètres de carottes sur la propriété Aukeko, située à 2 kilomètres à l’est de son projet de Granada. Ces travaux visent à déterminer le potentiel aurifère du secteur.
«Nous allons dépasser les limites actuelles de notre projet pour nous rendre plus à l’est afin de tester le reste de notre vaste propriété, dont 80 % des structures minéralisées n’ont pas encore été explorées», a précisé Frank J. Basa, PDG de Granada Gold Mine.
Très hautes teneurs, mais jamais exploitées
En 1938, après la fermeture de la mine Granada, un puits de 13 mètres de profondeur avait été creusé sur Aukeko. Une cartographie détaillée de la propriété, combinée à plusieurs tranchées, avait identifié de nombreuses structures aurifères sur un horizon d’environ 500 mètres d’est en ouest. À l’époque, trois échantillons en vrac provenant d’une tranchée creusée à une centaine de mètres à l’est du puits Aukeko avaient rapportés une teneur moyenne très élevée de 240 grammes d’or par tonne de minerai.
Aukeko est également localisée à 1,9 kilomètres à l’ouest de la propriété Austin-Rouyn. En 1940, des échantillons y avaient rapporté jusqu’à 225 grammes d’or par tonne de minerai. Cependant, a précisé Granada Gold Mine, comme ces échantillons étaient choisis, ils ne représentent pas forcément la minéralisation dans son ensemble.
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