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22 février 2018

Un nouveau parcours et une meilleure glace pour le Ice Challenge

©Photo La Frontière/Le Citoyen – Marc-André Gemme

Ayant pris de l’expérience à la suite de la première édition, les organisateurs du Ice Challenge de La Sarre ont dessiné un nouveau parcours et s’affairent depuis déjà quelques semaines à créer une meilleure glace pour les compétiteurs.

L’an dernier, les pompiers de La Sarre avaient utilisé un peu plus de 90 000 gallons d’eau pour créer la piste du Ice Challenge. Cette année, après seulement cinq jours d’arrosage, ils en avaient déjà utilisé plus de 80 000. «On avait à peu près 6 pouces de glace l’année passée. À date, on a déjà une épaisseur de plus de trois pouces», a indiqué Luc Goudreau, directeur du Service de prévention des incendies de La Sarre, lorsque rencontré, le 9 février. La glace a probablement épaissi depuis.

Alors qu’en 2017 l’arrosage avait été entièrement réalisé par les pompiers, cette année, ce sont des bénévoles qui manient les boyaux. «On a deux pompiers qui arrivent vers 19h pour préparer l’équipement afin qu’à l’arrivée des bénévoles, vers 19h30, tout soit prêt, a mentionné M. Goudreau. Nos pompiers sont là pour expliquer comment utiliser l’équipement, mais ce sont les bénévoles qui font l’arrosage.»

Des leçons à retenir

La première leçon que l’équipe a retenue de l’année passée, c’est que la première couche d’eau est la plus importante. «On s’est rendu compte que la neige absorbait beaucoup d’eau, alors cette année, on a vraiment noyé le fond de neige pour que ça durcisse tout de suite, a expliqué Luc Goudreau. L’année passée, on y allait petit peu par petit peu, en arrosant et en plaçant la neige, mais ça nous avait pris deux, trois jours pour avoir notre base. Cette année, on a fait le même travail en une seule soirée.»

La méthode

Plutôt que d’arroser directement la piste, les bénévoles visent plutôt dans les airs afin de créer une fine pluie. «On veut une petite pluie fine qui retombe sur la piste, a signalé Luc Goudreau. Les petites gouttelettes gèlent rapidement, ce qui nous permet de faire plusieurs passes sur la piste complète chaque jour. L’important, c’est de ne pas mettre trop d’eau à un seul endroit pour éviter de créer des fausses glaces.»

©Photo La Frontière/Le Citoyen – Marc-André Gemme

Un bénévole utilise de l’eau chaude pour peaufiner la surface de la glace.

Afin de corriger les imperfections, les organisateurs passent des heures avec des torches afin de rendre la surface la plus lisse possible. Les froids intenses des dernières semaines ainsi que les faibles précipitations de neige ont également facilité le travail des bénévoles et des pompiers.

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