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09 mars 2018

Ambulances: plus de ressources réclamées en Abitibi-Témiscamingue

©L'Écho abitibien/Le Citoyen - Martin Guindon

SANTÉ. Dessercom, Ambulance Senneterre, la Ville d'Amos et le député d'Abitibi-Ouest ont uni leurs voix, le 9 mars, pour réclamer les ressources adéquates pour mieux desservir la population de l'Abitibi-Témiscamingue en matière de services ambulanciers.

Ils demandent que deux ambulances passent des horaires de faction à des horaires à l'heure à Amos, qu'une ambulance fasse de même à Ville-Marie et à Malartic en plus de l'ajout d'un véhicule à Senneterre qui serait lui aussi à l'heure. Ils veulent qu'une prime incitative soit offerte aux paramédics pour faciliter leur recrutement et leur rétention dans la région. Ces demandes sont chiffrées à 4,6 M $.

Le moment est venu de prendre des décisions. Il faut arrêter de causer et agir -François Gendron

«Nous sommes la seule ville d'importance qui n'a pas encore au moins une ambulance à l'heure. C'est un service essentiel pour nos citoyens. On veut stabiliser les services dans les cinq MRC. Nos demandes sont justifiées. On a droit à une meilleure équité partout dans la région. On demande donc au CISSSAT de pousser le dossier à Québec», a déclaré Sébastien D'Astous, maire d'Amos et préfet de la MRC Abitibi.

Passer à l'action

Le député François Gendron a salué le récent investissement de 2,5 M $ réalisé à Rouyn-Noranda et Val-d'Or, mais il croit que l'heure est venue d'assurer l'équité régionale, d'autant plus que le gouvernement dispose maintenant de la marge de manœuvre nécessaire.

«J'ai toujours défendu le modèle régional. Si on est le moindrement responsable, on s'assure que les cinq territoires ont une desserte efficiente qui permet de s'occuper des patients. Ce n'est pas équitable en ce moment. On paie tous des taxes ici autant qu'ailleurs. Il faut arrêter de jouer au ballon avec les dossiers et régler ça une fois pour toutes. On parle du seul hôpital de la région, qui est le centre de traumatologie en plus, qui n'a pas d'ambulances à l'heure», a déploré le député Gendron.

Interventions plus rapides

André Vezeau, conseiller chez Ambulances Abitémis, qui appartiennent maintenant à Dessercom, a rappelé toute l'importance d'avoir des ambulances sur des horaires à l'heure au lieu de faction, une formule temporaire mise en place en 1989. Puisque les paramédics attendent dans leur véhicule, ils peuvent intervenir beaucoup plus rapidement.

«On voit toute la différence à La Sarre, où ils interviennent de 10 à 12 minutes plus vite. Or, chaque minute compte et ce qui fait toute la différence, c'est la présence des paramédics. Ils sont bons quand ils sont là. Nous, on se fait octroyer des heures et des véhicules pour la desserte ambulancière, mais ils ne tiennent pas compte de nos réalités régionales», a-t-il affirmé.

Taux de rupture de 19 %

M. Vezeau a aussi insisté sur la croissance importante du nombre d'appels dans la région (moyenne de 25 %) et des surcharges de faction (droit de repos exigé par la CNESST), qui obligent les compagnies à remplacer deux paramédics.

«Ça représente un nombre considérable de ressources humaines à déployer sur le terrain. On utilise la même banque de remplaçants dans toute la région. Le rappel au travail est souvent difficile, ce qui nous crée présentement un taux de rupture à 19 %», a-t-il fait valoir.

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