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Retour09 mars 2018
Un nombre record de participants à la Traversée du lac Abitibi
©Photo gracieuseté – La Traversée du lac Abitibi
Pendant cinq jours, 45 aventuriers traverseront le lac Abitibi en ski de fond. L’engouement pour ce genre d’aventure semble augmenter, avec un nombre record de participants cette année.
Patrick Girouard participe à la Traversée du lac Abitibi depuis trois ans. Il fait maintenant partie du comité organisateur de cette aventure hivernale annuelle. «La première année, on était dix participants. L’an passé, on a augmenté le nombre à une vingtaine, mais c’est l’ajout de notre page Facebook qui a vraiment stimulé l’intérêt des gens», a-t-il expliqué.
Un comité de huit personnes a été mis en place pour organiser l’édition 2018. Des gens de partout vont se déplacer pour l’occasion. «On a des participants de Sherbrooke, des Laurentides, de l’Ontario et de Gatineau qui veulent venir explorer notre beau coin de pays, a indiqué M. Girouard. Nous sommes vraiment ravis de l’intérêt de cette année.»
Toute une aventure
Le départ de la traversée se fera du village de Eades en Ontario, le mardi 6 mars, pour se terminer cinq jours plus tard en plein cœur de La Sarre. «On devrait arriver le samedi 10 mars aux alentours de 15h à l’aréna Nicol Auto. On invite les gens à venir nous accueillir», a lancé Patrick Girouard.
L’épreuve consiste en une centaine de kilomètres de ski de fond sur le lac. «On parle d’une vingtaine de kilomètres à parcourir chaque par jour, ce qui représente de sept à huit heures de trajet quotidien», a précisé M. Girouard.
Le plus difficile pour les participants, c’est la température. «Les écarts peuvent être extrêmes. La gestion de l’équipement et de l'énergie devient donc assez difficile», a mentionné Patrick Girouard.
La plupart des participants tirent également un traîneau qui peut peser entre 60 et 80 livres. Ils doivent traîner leur tente, leur nourriture, leurs équipements, etc. C’est donc une aventure très exigeante, mais qui passionne de plus en plus de gens.
«Ça nous permet de mieux apprécier les petites choses de la vie quand on revient à la maison, comme l’odeur du café ou un lit douillet», a conclu M. Girouard.
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