30 mars 2018

Thierry de Noncourt - tdenoncourt@lexismedia.ca

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©Photo La Frontière/Le Citoyen – Thierry de Noncourt

Le propriétaire, Stéphane Viger, a expliqué que bien que son commerce fonctionne bien et qu’il ait un bon chiffre d’affaires, il souhaitait relever de nouveaux défis.

Le désir d’avoir une vie de famille plus stable a aussi motivé sa décision. Lui et sa conjointe, Amélie Tardif, envisageraient de fonder une famille, ce qui serait difficile dans les conditions actuelles.

«Surtout pour les quarts de nuit, ma conjointe devait les faire. On avait de la difficulté à se voir. Ça fait trois ans qu’on est ouvert. Notre clientèle est faite. Le restaurant fonctionne bien. On en vit confortablement», a expliqué le propriétaire.

Il a également été contraint de réduire les quarts de nuit en raison du problème de recrutement de la main d’œuvre qui affecte toute la région.

Garder ou changer

Le nouvel acquéreur pourrait choisir de conserver la bannière Planète Poutine ou changer le concept du restaurant. «J’aimerais que Planète Poutine reste: c’est mon bébé. Je serai le premier à aller y manger un bon burger», a confié M. Viger.

L’entreprise emploie actuellement sept personnes. Le prix demandé pour l’achat est de 115 000 $. Le bail actuel, qui est transférable, tout comme la franchise, est encore valide pour deux ans et il est renouvelable pour cinq ans.