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15 mai 2018

Un vrai lancement pour Boomtown Café

©Photo Roger Monderie

Bien plus qu'une édition remasterisée de Boomtown Café, pour Richard Desjardins et ses complices de l'époque, c'est le vrai lancement que méritait cet album.

Fidèle à son habitude, Richard Desjardins tenait à ce que l'album ait droit à son lancement à Rouyn-Noranda. «J'ai toujours fait ça avec tous mes albums. Parce que je viens d'ici, parce que j'ai habité dans la maison là-bas, puisque j'ai suivi mes cours de piano dans l'immeuble en face», explique-t-il en pointant du doigt les édifices autour du Cabaret de la dernière chance, son endroit de prédilection où il a reçu les médias, la famille et les amis, lors du 5 à 7 qui devait vraiment finir à sept heures pour lui.
Revoir les gars
Avant le lancement de Rouyn-Noranda, il y a eu celui de Montréal, où tous les membres d'Abbittibbi se sont réunis, soit Richard Desjardins, Gary Farrell, Rémi Perron, Claude Vendette, Theo Bush et Michel Jetté.
«C'était vraiment l'fun. On est tous en vie et les gars sont heureux de ça, de voir leur album dans un état présentable. Au lancement à Montréal, il y avait au moins 250 personnes. Après, on s'est payé un bon repas, avec les conjointes. Puis, on a jasé», raconte Richard Desjardins.
Produite par ce dernier, cette version remasterisée représente beaucoup pour tous les membres du groupe. «Pour certains, ce fut leur seul album à vie», souligne-t-il.
Le lancement est donc la dernière étape pour cet album lancé en 1981, mais qui était loin de correspondre aux attentes du groupe. «Il était complètement raté. Les producteurs avaient décidé, à l'époque, de le faire pour une diffusion sur les ondes AM. Donc, avec le mix, on perdait toute la géographie sonore. Tout l'aspect de profondeur sonore était écrasé. On n'avait même jamais vu la pochette ni le produit final», mentionne Richard Desjardins.
Juste retour des choses
De longues démarches ont été nécessaires pour récupérer les bandes maîtresses et les restaurer. L'objectif étant de reconstituer le son de l'époque, en studio.
«Là, c'est moi qui produit l'album. On paye les coûts de production, puis après je "splitte" le restant avec les gars. Ça leur revient», soutient Richard Desjardins.
Parce qu'il ne pensait jamais avoir la chance de rééditer cet album, Richard Desjardins s'est permis de reprendre quelques titres sur d'autres albums solos. «Je chante encore Le Beau grand slow en spectacle, mais il y en a d'autres que je ne fais plus, comme Boomtown Café; ça m'épuise dès le début.», précise-t-il.
Pour l'instant, Richard Desjardins profite de la vie. Il envisage un projet de documentaire sur Frederic Chopin, puis il continue à écrire quelques chansons par-ci par-là, mais aucun projet majeur dans l’air. «Je n'en veux plus, de stress», lance-t-il. Pas non plus de réunion en vue pour Abbittibbi. «On l'a déjà fait en 1994», rappelle-t-il.
Puis, il y a ce nouveau rôle de grand-papa d'une petite fille qui lui met des étoiles dans les yeux.
 

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