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17 mai 2018

Patrick Rodrigue - prodrigue@lexismedia.ca

Le grand retour de la concertation

Après l’élimination des conférences régionales des élus, Québec veut créer des pôles régionaux d’innovatio

©La Frontière/Le Citoyen - Archives

Après avoir supprimé les conférences régionales des élus, Québec a décidé de revenir partiellement en arrière en demandant à chaque région de mettre en place un organisme de concertation pour stimuler l’innovation. Le 30 avril, l’Abitibi-Témiscamingue a déposé son projet.

Si la demande est acceptée par le ministère de l’Économie, de la Science et de l’Innovation (MESI), le Pôle d’innovation régional de l’Abitibi-Témiscamingue (PIRAT) sera chargé de développer une culture de l’innovation et de l’entrepreneuriat. Pour ce faire, le MESI lui accorderait un budget annuel de 400 000 $ pour une durée de quatre ans. Cependant, en tenant compte des fonds alloués par des partenaires privés, ce budget grimperait à 660 000 $.

Particularités locales

Le PIRAT serait composé d’une instance par MRC, lesquelles seraient chapeautées par un organisme sans but lucratif régional.

«Ces hubs locaux seraient des points de service uniques pour les entrepreneurs. Ils pourraient y obtenir des conseils et divers équipements et infrastructures mis en commun pour stimuler l’innovation ainsi que des services spécialisés d’accompagnement pour mener leurs projets à terme. L’idée, c’est de tout regrouper sous un même toit», a expliqué François L’Écuyer, responsable du Centre d’entrepreneuriat et d’innovation (CEI) de l’UQAT, un des quelque 30 organismes de la région qui se sont concertés pour déposer le projet du PIRAT.

L’organisme ne veut toutefois pas proposer un modèle unique pour la région. «Chaque hub local répondra aux besoins particuliers exprimés par les entrepreneurs de son secteur, a précisé M. L’Écuyer. Par exemple, comme le Témiscamingue est plus agricole, les demandes risquent d’aller dans ce sens. À Amos, ça pourrait être axé davantage sur l’eau.»

L’innovation dans tous les domaines

Le PIRAT ne veut par ailleurs pas se restreindre uniquement à l’innovation et à l’entrepreneuriat dans le domaine purement économique. Des entreprises d’économie sociale et des organismes culturels figurent ainsi parmi ses membres. «Le PIRAT sera chargé d’identifier des occasions de développement dans tous les domaines», a assuré François L’Écuyer.

Les fruits sont mûrs

Selon lui, l’Abitibi-Témiscamingue est mûre pour ce genre de concertation, une démarche à laquelle elle est d’ailleurs habituée, comme en fait foi la rapidité avec laquelle le projet du PIRAT a été construit.

«Le MESI a lancé son appel de projets le 5 février. Le 8 mars, une trentaine d’organisations se sont rencontrées pour discuter de l’intérêt de déposer un projet concerté. Dès lors, des partenaires ont commencé à s’engager financièrement. Le 17 avril, on a déposé un projet préliminaire, lequel a ensuite été bonifié. Et le 30 avril, nous avons déposé le projet final au MESI», a relaté M. L’Écuyer.

L’approbation finale du MESI n’est cependant pas garantie. «Il y a toujours un risque que notre projet ne corresponde pas aux attentes du Ministère, mais nous pensons qu’il saura tenir compte des particularités de notre région. Nous devrions recevoir une réponse au début de juin», a indiqué François L’Écuyer.

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