22 mai 2018

Patrick Rodrigue - prodrigue@lexismedia.ca

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©La Frontière/Le Citoyen - Patrick Rodrigue

Dévoilé le 22 mai, le Centre d’excellence minier en innovation, automatisation et technologies de l’information sera géré par l’organisme 48e Nord International, en collaboration avec l’UQAT et le Groupe MISA. D’une durée initiale de 6 ans, sa valeur est évaluée à 3,5 M $, dont 2 M $ pour les trois premières années. De ce montant, 1 012 900 $ ont été octroyés par le gouvernement du Québec.

«Ce sera un laboratoire d’expérimentation en milieu universitaire, a expliqué le député de Rouyn-Noranda-Témiscamingue et ministre responsable de l’Abitibi-Témiscamingue, Luc Blanchette. Il devrait permettre aux PME de concevoir et de commercialiser de nouveaux produits, notamment en communications souterraines et pour l’automatisation des mines.»

«Ce nouveau centre viendra consolider ce que nous faisons depuis 1999 avec le Laboratoire de recherche Télébec à Val-d’Or, a précisé le recteur de l’UQAT, Denis Martel. À ce jour, plus de 180 étudiants ont été formés dans ce laboratoire.»

Vitrine technologique

Les locaux administratifs du Centre seront situés dans les bureaux de 48e Nord International à Rouyn-Noranda. «On travaille pour qu’il ait éventuellement pignon sur rue, mais ce n’est pas une priorité», a indiqué le directeur général de l’organisme, Éric Boucher.

Le laboratoire d’expérimentation sera, pour sa part, implanté à Val-d’Or. Il servira également de vitrine technologique en milieu réel, puisque des équipements seront installés dans les galeries d’une mine en opération. «Nous n’avons pas encore déterminé où exactement, a fait savoir M. Boucher. En ce moment, nous sommes en pourparlers avec deux sociétés minières qui opèrent dans la région.»

Vers la 5e génération

Le Centre développera de nouveaux produits et services à partir des technologies de communication dites de 4e génération (4G et LTE). Ses travaux reposeront aussi sur des technologies éprouvées, notamment les dernières avancées de la société Ericsson en matière de réseaux 5G, combinant le LTE et les réseaux radio, sur un modèle similaire à ce qui se fait en ce moment à la mine LaRonde d’Agnico Eagle.

«Notre rôle consistera essentiellement à favoriser la commercialisation et l’exportation des innovations qui seront développées chez nous en vue d’en arriver à l’automatisation et à la robotisation des mines. Le tout se fera en collaboration avec les PME et les sociétés minières», a exposé Éric Boucher.