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04 juin 2018

8,5 M$ pour réparer la structure du CHSLD de Palmarolle

©Photo La Frontière/Le Citoyen - Marc-André Gemme

Bien qu’aucune décision n’ait encore été prise au sujet du CHSLD de Palmarolle, le PDG du CISSSAT, Yves Desjardins, a affirmé que les réparations de la structure coûteraient au moins 8,5 M $. Il a avancé ce chiffre lors d’une consultation publique, le lundi 4 juin.

Pour en savoir plus sur la fermture du CHSLD de Palmarolle, cliquez ici

Notre priorité c’est d’assurer la sécurité de nos résidents -Yves Desjardins

Avec près d’une centaine de personnes présentes, la participation du public était telle qu’il a fallu déménager la consultation de la chapelle du CHSLD à l’église, puisque le nombre de gens dépassait grandement la capacité de la salle.

M. Desjardins a débuté en rappelant l’historique qui a mené le CISSSAT à prendre la décision de fermer le CHSLD. Par la suite, il a répondu aux questions du public pendant près d’une heure avant d’aller rencontrer individuellement les familles des personnes affectées par la fermeture du centre.

8,5 M $

La première question du public visait l’avenir des installations de Palmarolle. «Est-ce que le bâtiment va devoir être détruit, a questionné une citoyenne. Qu’est-ce qu’on prévoit faire avec ça?»

Le PDG a répondu que sa priorité à court terme était la sécurité des 21 résidents affectés. «Une fois qu’ils seront déplacés et en sécurité, ma deuxième préoccupation sera de savoir ce qu’on fait avec le bâtiment, a expliqué Yves Desjardins. En ce moment, ce qu’on a comme information de la firme d’ingénierie qui a fait l’analyse de la structure, c’est qu’on parlerait d’une facture de 8,5 M $.»

Il a expliqué également que plusieurs problèmes de vétusté touchent le CHSLD de Palmarolle. «C’est un immeuble qui a été construit dans les années 1970 et qui contient beaucoup d’amiante, ce qui augmente déjà les coûts, a-t-il souligné. De plus, le bâtiment n’est pas équipé de gicleurs. Donc, si on rénove aujourd’hui, on devra en installer.»

Il a promis aux citoyens de revenir d’ici la fin de l’année avec plus d’informations sur les solutions potentielles. On parle essentiellement de trois scénarios possibles, soit la réparation et la rénovation de l’immeuble, la construction d’un nouvel immeuble ailleurs dans la municipalité ou la fermeture complète du centre de Palmarolle.

L'ouverture d'un nouveau centre pourrait coûter de 25 à 40 M $, selon M. Desjardins. Rendu à ce point, la décision deviendrait un enjeu politique et non administratif.

Problème d’assurance

Le dépôt du rapport de la firme d’ingénieurs a pris de court la direction du CISSSAT. «La firme a déterminé que c’est l’ensemble du bâtiment qui penche vers la rivière. Bien qu’il n’y ait pas de danger immédiat, le problème auquel on fait face vient de nos assureurs, qui refusent de prendre un tel risque. C’est pour cette raison que notre priorité, c’est d’assurer la sécurité de nos résidents», a indiqué Yves Desjardins.

Il a également mentionné à plusieurs reprises lors de la consultation que c’est à cause de cette situation pressante que le CISSSAT n’est pas en mesure de donner plus de détails sur l’avenir du centre de Palmarolle.

Plan de traitement individualisé

Le public a également questionné le PDG sur le soutien des personnes touchées par la fermeture. «On a sept travailleuses sociales qui vont intervenir auprès des gens. Nous avons donc un plan de traitement individualisé mis en place, a mentionné M. Desjardins. C’est une période difficile et on veut faire les changements de la manière la plus humaine possible.»

En ce qui a trait au personnel, la direction travaille présentement avec les différents syndicats afin de voir les options de relocalisation.

Adapter Macamic

Afin de causer le moins de désagréments possibles aux résidents de Palmarolle, le CISSSAT compte rénover le 3e étage du CHSLD de Macamic, lequel est présentement inoccupé.

«On va essayer de s’arranger pour que la nouvelle chambre de la personne ressemble le plus possible à sa chambre actuelle afin d’éviter que l’usager soit désorienté», a souligné Yves Desjardins. Des ouvriers travaillent donc à réparer les trous et à repeindre les murs du 3e étage de Macamic. Le PDG a également soutenu qu’il allait faire tous les efforts possibles pour garder l’équipe actuelle qui travaille à Palmarolle dans les locaux temporaires de Macamic.

Le plus gros problème avec la solution de Macamic, c’est que seulement 18 places y sont disponibles, alors que 21 personnes sont affectées par la fermeture du CHSLD de Palmarolle. De plus, certaines personnes qui ont présentement une chambre privée pourraient se retrouver dans une chambre à deux de manière temporaire.

La MRC réagit

Le préfet de la MRC d’Abitibi-Ouest a démontré beaucoup d’inquiétude face à la situation qui touche présentement Palmarolle.

«Par ce geste, est-ce que le CISSSAT renie son engagement de maintenir, voire de reconstruire le foyer à

Palmarolle, a-t-il questionné dans un communiqué. Par ailleurs, notre territoire ne peut accepter une perte d’appuis concernant un service essentiel et de proximité.»

Il rappelle également qu’un comité Vigilance a été formé par la MRC d’Abitibi-Ouest afin de défendre l’accès à des soins de santé de qualité et de proximité. «Le comité Vigilance prendra tous les moyens nécessaires afin que soit respecté l’engagement pris par le CISSSAT auprès des maires», a-t-il conclu.

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