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25 juin 2018

Patrick Rodrigue - prodrigue@lexismedia.ca

La région devrait conserver la gestion de ses taxes scolaires

Celle-ci risquait d’être centralisée à Montréal

CSRN_conseil_commissaires

©Patrick Rodrigue - Le Citoyen Rouyn - La Sarre

Daniel Camden (à droite) et le directeur général de la CSRN, Yves Bédard, ont salué la volonté commune des six commissions scolaires de l’Abitibi-Témiscamingue de conserver dans la région la perception et la gestion de la taxe scolaire. À l’arrière-plan,

L’Abitibi-Témiscamingue devrait conserver la gestion de ses taxes scolaires. Les six commissions scolaires de la région ont adopté ou adopteront au cours des prochains jours des résolutions en ce sens.

Cette démarche fait suite à la réforme de la taxation scolaire amorcée par le gouvernement. Désormais, un taux unique sera imposé dans chaque région plutôt que par commission scolaire. Et à moins qu’elle n’en décide autrement, chaque région sera chargée de la perception et de la gestion de ses taxes.

«D’un commun accord, nos cinq commissions scolaires francophones de la région ont choisi cette option. Et Western Québec, la commission scolaire anglophone, a manifesté son enthousiasme à l’idée d’embarquer avec nous. C’était d’ailleurs essentiel: si une seule commission scolaire avait manifesté sa dissidence, la gestion aurait été automatiquement transférée à Montréal», a expliqué le président du Conseil des commissaires de la Commission scolaire de Rouyn-Noranda (CSRN), Daniel Camden, lors de la séance du 19 juin.

Maintenir l’autonomie de la région

Plusieurs avantages devraient découler de cette décision concertée, parmi lesquels le maintien d’une autonomie décisionnelle est sans doute le plus important. «C’est nous et nous seuls qui décideront de l’utilisation des montants qui seront perçus et non une région éloignée de la nôtre qui comprend mal ou pas du tout nos réalités», a fait valoir M. Camden.

Un modèle centralisé

Il reste cependant à déterminer un modèle viable pour centraliser la gestion des taxes scolaires de la région.

«La table des directeurs généraux des commissions scolaires va se réunir prochainement à cet effet, a précisé Daniel Camden. Elle aura notamment pour tâche de déterminer dans quelle ville le service sera installé, de quelle manière il fonctionnera et combien d’employés il aura besoin.»

École de la Grande Ourse

Parmi les autres sujets abordés par le Conseil des commissaires, les classes alternatives de la CSRN, dont il s’agissait de la première année d’existence, auront un nom officiel à la prochaine rentrée scolaire. Le nom École de la Grande Ourse a été choisi par les parents parmi les quatre options qui leur avaient été proposées lors d’une consultation.

Anglais intensif à Évain

À compter de l’automne, l’école Saint-Bernard d’Évain offrira un programme d’anglais intensif aux élèves de la 6e année. À l’heure actuelle, seule l’école Le Prélude offrait une telle formation, où la moitié des cours sont donnés en anglais, et ce, depuis une dizaine d’années. Elle figurait d’ailleurs parmi les rares écoles québécoises à avoir été retenues par le ministère de l’Éducation comme établissement pilote.

Réfection de la toiture de La Source

Toitures Raymond & Associés d’Amos a remporté l’appel d’offres pour la réfection de la toiture de l’école secondaire La Source. Le contrat totalise 289 392,08 $, taxes incluses.

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