Économique
Retour05 août 2018
Eska a du mal à soutenir la forte demande

©gracieuseté - Catherine Lord
Même à plein régime, l’usine d’embouteillage d’eau Eska à Saint-Mathieu-d’Harricana peine à répondre à la demande en cet été particulièrement beau et chaud.
ÉCONOMIE. Le succès de sa marque et les chaleurs extrêmes cet été ont entraîné des ruptures de stock pour certains produits d’Eska.
En juin, l’embouteilleur d’eau de Saint-Mathieu-d’Harricana a produit et livré 86 % plus de produits que pour le même mois en 2017.
«Comme j’ai expliqué à nos clients, nous n’avons pas un problème de production, mais un problème de demande. Nos ventes ont crû de 30 % depuis le début de l’année si l’on compare avec la même période en 2017, dans une catégorie de produits qui connaît normalement une croissance annuelle de 3 ou 4 %», explique Jim Delsnyder, président-directeur général d’Eska.
«On n’a pas eu d’arrêts majeurs de nos lignes, du moins rien qui aurait pu avoir un impact significatif sur nos inventaires. L’usine roule à plein régime, mais nos inventaires accumulés se sont rapidement écoulés, surtout avec les canicules des deux longues fins de semaine», corrobore Michel McArthur, vice-président principal des opérations.
Répondre à la demande
Eska a donc dû s’ajuster à la situation. «On a mis l’accent sur nos produits qui se vendent le plus, soit les plus petits formats, ainsi que les produits en circulaire. C’est ce qui a entraîné des ruptures de stock dans d’autres gammes de produits. Mais on retrouvait toujours de l’eau Eska sous un format ou un autre en magasin», assure M. McArthur.
L’embouteilleur s’active maintenant à remonter ses inventaires. «On pense que d’ici quelques semaines, on aura réussi à rétablir nos inventaires pour répondre à l’ensemble de la demande», estime Michel McArthur.
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