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26 janvier 2018

Amos vous aime et vous invite

Récemment, j’ai eu l’occasion de prendre le temps d’aller à Amos pour y faire un peu de tourisme. J’ai trouvé que ma ville natale avait bien changé, et cela ne fait que commencer, selon mes informateurs.

Cette ville commence vraiment à prendre un tournant touristique intéressant. Après le Refuge Pageau, qui est toujours un produit d’appel central pour le développement touristique de notre région, voilà qu’on vient de concrétiser un projet vieux de cinquante ans: avoir une passerelle piétonnière reliant les deux rives de l’Harricana. Cette réalisation est magnifique, et le défunt maire d’Amos, Ulrick Chérubin, doit du haut du ciel remercier ceux qui ont enfin réalisé son rêve.

Pour y avoir marché, je peux vous affirmer qu’elle est superbe et que ce sera encore plus intéressant de circuler dessus l’été prochain, pour rejoindre la piste cyclable. Elle jouxte l’Agora naturelle qui, semble-t-il, devrait être améliorée avec l’ajout d’une scène permanente. Si cela se concrétise, voilà un coin de la ville qui aura été grandement remis en valeur. Surtout que ce site avoisine l’Harricana, rivière mythique, dixit Bernard Clavel.

Parlons maintenant de la réfection de l’aréna. Wow, il n’est plus reconnaissable! Nos politiciens bailleurs de fonds devraient être contents de cette infrastructure. Non seulement les améliorations ont respecté le budget, mais surtout, elles sont magnifiques et très fonctionnelles. Il était temps, diront certains, mais mieux vaut tard que jamais, comme le dit le vieux proverbe. Lors de votre prochaine visite à Amos, c’est à voir sans faute.

Avenir

Même la cathédrale subira une cure de rajeunissement. C’est dire qu’il y a de l’activité dans cette ville – et je le dis sans rire. Amos, dont l’économie reposait, il y a quelques années, sur la transformation forestière, a bien changé. L’eau Eska, Belgh Brasse et combien d’autres PME ont changé le visage de cette ville. La preuve, attendez de voir le nouveau Canadian Tire. Il fera des jaloux jusqu’à Rouyn-Noranda.

Il s’agit d’entrer par la route de Saint-Mathieu pour remarquer toutes ces nouvelles entreprises qui ont maintenant pignon sur rue. On a peine à reconnaître cette ville qu’on disait si tranquille.

Que souhaiter pour l’avenir? Développer des entreprises de transformation, car Amos possède une richesse que lui envient beaucoup de villes: la pureté de son eau. Celle-ci pourrait attirer des entreprises prêtes à investir pour la mettre en valeur. Un exemple: pourquoi pas la fabrication de produits de beauté? C’est bien d’avoir des entreprises de services, mais ce ne sont pas elles qui font qu’une ville se développe économiquement. Ce sont les entreprises de transformation et d’exploitation qui créent la richesse.

Pourquoi ne pas mettre enfin en valeur cette richesse qui coule au centre-ville, la rivière Harricana? Oui, il y a le Festival H2O, mais je parle ici de développer, avec la communauté anishnabe de Pikogan, ce que le grand Bernard Clavel appelait un joyau trop bien caché. Il faut que l’Harricana soit enfin mise en valeur comme elle le mérite. De nombreux autres projets sont possibles. Il faut que tous s’y mettent, et grâce à la concertation, Amos pourra vraiment retrouver son rôle, qui est d’être le cœur de l’Abitibi.

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