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12 octobre 2018

Une bonne année pour la SADC d’Abitibi-Ouest

©Photo L’Éclat / Le Citoyen - Marc-André Gemme

Véronique Lafrance, directrice chez Raymond Chabot Grant Thornton explique les états financiers de la SADC. À ses côtés, Marie-Ève Bergeron et Vincent Fluet.

La SADC d’Abitibi-Ouest a fait le bilan de ses activités pour l’année 2017-18. C’est un bilan très positif marqué par un développement économique en essor, et ce, malgré des coupes budgétaires et des changements au sein de l’organisation.

Parmi les activités récurrentes organisées par la SADC se trouve le déjeuner de la Bonne Année. «Cette année, on était à notre 22e édition, a souligné Marie-Ève Bergeron, gestionnaire des portefeuilles et conseillère aux entreprises lors de l’AGA du 18 septembre. Ce sont 90 personnes qui ont participé à l’événement qui permet aux gens de partager leurs bonnes nouvelles et les défis qui les attendent au cours de l’année qui vient.»

Du côté agroalimentaire, la SADC en était à sa deuxième année du projet Manger local Abitibi-Ouest qui a attiré près de 75 membres. L’organisme a également travaillé avec le marché public de Palmarolle pour en faire la promotion. Le programme des petits jardiniers a accueilli, pour sa part, près de 200 jeunes. Ceux-ci ont appris à cultiver un jardin tout en leur partageant des valeurs entrepreneuriales.

D’année en année, la SADC offre son soutien à de nombreux organismes communautaires de la MRC comme la Table des aînés, la Maison d’arts Jeannine-Durocher, le Club de 50 plus, l’Association quad d’Abitibi-Ouest et bien plus.

Plus de 2000 demandes d’aide

Au cours de l’année 2017-2018, la SADC a reçu plus de 2000 demandes de toute nature. «Au niveau du financement aux entreprises, on a obtenu des prêts autorisés de l’ordre de 1,1 M$, a souligné Marie-Ève Bergeron. Ces prêts ont généré des investissements de l’ordre de 3 068 970 $. Tous ces investissements ont permis de créer ou de maintenir 134 emplois.»

Rappelons que la SADC vient en aide aux organismes et entrepreneurs qui cherchent des sources de financement. Ils accompagnent les gens à travers les nombreux formulaires à remplir et toutes les étapes requises pour obtenir l’argent requis.

Deux administrateurs en moins

Alors que le nombre d’administrateurs à la SADC étaient de 11 dans le passé, leur nombre baissera dorénavant à neuf. «On a fait l’analyse de nos besoins, on s’est rendu compte que c’était difficile d’avoir des entrepreneurs jeunesse au sein de notre conseil d’administration, a expliqué le président du conseil d’administration de la SADC d’Abitibi-Ouest, Gilbert Barrette. Par définition, un entrepreneur, c’est occupé, surtout quand on commence en affaires. On a conclu qu’il valait mieux diminuer plutôt que d’avoir des sièges vides.»

M. Barrette occupe également un siège au sein du réseau des SADC de la province et il a constaté, en parlant aux autres SADC, qu’elles ont agi de la même manière.

Fin du CACIM

Le CACIM, qui avait été mis en place afin de faire la promotion de la culture, des arts et de la musique de la région, a terminé son mandat. «On a rempli cette mission pendant dix ans, mais maintenant la Ville de La Sarre a le mandat de soutenir les activités culturelles sur le territoire, a expliqué Thérèse Grenier. On se retrouvait donc avec un doublon important dans l’offre culturelle.»

Elle explique qu’en plus de cette situation, le CACIM a connu d’importantes diminutions de budget. «On avait un budget de 250 000 $ par année qui a été coupée, a indiqué Mme Grenier. On avait des jeunes stagiaires pour maintenir de l’emploi étudiant, mais ç’a également été coupé l’année passée. Donc on a perdu à peu près 160 000 $ à ce niveau-là.»

La corporation du CACIM existe toujours, les locaux sont présentement loués à des organismes de la région et les équipements audiovisuels sont toujours disponibles pour être prêtés pour des événements. «Par contre, on ne fera plus d’intervention comme on le faisait pour animer les événements», a souligné Mme Grenier.

Lors de son AGA, la SADC a également annoncé le départ du responsable du CACIM, Raphaël Leclerc. Celui-ci s’occupait de l’organisme depuis plusieurs années.

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