02 octobre 2018

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©L'Éclat/Le Citoyen - Marie-Eve Bouchard - Le Citoyen Rouyn - La Sarre

Des participants de l’orchestre en devenir de l’école La Source, Louis Boulanger, Arthur Castonguay et Raphaël Tremblay, entourent le responsable du projet, Guillaume Boucher. Ils tenaient, pour la première fois, un des instruments de leur choix.

Depuis le 17 septembre, Guillaume Boucher, directeur adjoint à l’école La Source et responsable du projet, en collaboration avec l’orchestre La Bande Sonore de Rouyn-Noranda, recueille les inscriptions pour cette activité parascolaire.

Il n’y a aucun prérequis pour s’inscrire à l’activité, si ce n’est la curiosité de découvrir un instrument de musique et le goût d’y participer. «Ce n’est pas grave si les étudiants ne savent pas lire la musique ou jouer d’un instrument. On part de la base», explique celui qui est trompettiste et qui, dans une autre vie scolaire, a enseigné la musique à Rouyn-Noranda et à Montréal.

Une quarantaine d’instruments disponibles

Le responsable s’est fixé comme objectif, pour une première année, de rassembler une quinzaine de musiciens. «À 25 étudiants, je serais aux anges, mais peu importe le nombre, on démarre le projet», assure-t-il.

Instruments, lutrins et partitions sont déjà assemblés à La Source, prêts à accueillir leurs nouveaux étudiants. «J’ai recueilli les instruments qui étaient à l’école D’Iberville, qui a déjà proposé des classes de musique et qui avait une harmonie assez prestigieuse. Je sais que l’école a tenté de repartir le tout en 2015, mais sans succès», raconte Guillaume Boucher.

Tous les instruments ont été inspectés, nettoyés et réparés par les musiciens de La Bande Sonore, qui sont impliqués dans le projet. Ils viendront d’ailleurs coacher les étudiants à quelques occasions.

Les jeunes intéressés devront choisir l’instrument qu’ils apprendront parmi la flûte traversière, la clarinette, les saxophones alto et ténor, la trompette, le trombone, l’euphonium, le tuba, le xylophone et la batterie. Ils auront d’ailleurs le plaisir d’en essayer quelques-uns pendant une classe avant de faire leur choix définitif.

La musique pour la vie

Côté répétition, celles-ci auront lieu un midi par cycle de neuf jours et tous les lundis soirs à l’école. Des frais de 100 $ seront demandés pour les partitions, accessoires et autres.

En tant qu’ancien enseignant de musique, M. Boucher ne pourra passer à côté du décorum pendant les concerts, la position et tout ce qui vient avec le fait de jouer un instrument. Parce que, évidemment, l’idée est qu’un jour, ces artistes se produisent sur scène.

«Le répertoire, nous allons le décider ensemble, affirme-t-il. On parle ici autant de la musique de film que de la musique populaire, dont les partitions sont souvent disponibles pour les orchestres.»

Pour Guillaume Boucher, le défi demeure d’offrir une expérience si intéressante que les jeunes auront le désir de s’inscrire année après année. «La musique, elle te suit durant toute ton existence. C’est important de ne pas la sortir de ta vie. Même quand on est adulte, même si on ne devient pas musicien, c’est un beau loisir», croit-il.