Diane Auger: voir la magie dans la nature

Une technique particulière

«J’avais participé à la première édition de la Triennale en 2015 avec des œuvres plus petites, mais je m’étais promis d’y revenir avec des œuvres plus grosses et complètes, à 360 degrés», mentionne l’artiste.

«La maîtrise du modelage de la pâte de papier sur des structures complexes et sa créativité, exprimée dans des visages étranges et des personnages féériques qui stimulent l’imagination du visiteur», auront séduit le jury.

Diane Auger maîtrise particulièrement bien la technique de la fibre cellulose. Comme il s’agit essentiellement de papier cuit, Diane Auger et son conjoint, Luc Boyer, expérimentent la possibilité de mouler les créations afin de permettre l’exposition à l’extérieur. Celle qui partage son amour des arts avec les enfants dans le cadre du programme Artiste à l’école a le projet d’un jardin de sculptures extérieur.

Mais déjà, on retrouve certaines créations de Diane Auger en tant qu’art urbain, notamment à la Bibliothèque de Rouyn-Noranda et au Parc linéaire de Malartic.

La nature, source d’inspiration

Diane Auger est toujours autant fascinée par la nature, ses beautés, mais aussi les images qu’elle lui inspire. Si bien que la magie qu’elle y perçoit se reflète dans ses sculptures et ses peintures, où l’on voit des visages et des formes aux allures de fées et de personnages mystiques.

«Les quatre éléments m’inspirent beaucoup. La forêt, les animaux qui l’habitent… Je trouve qu’il y a une part de mystère qu’on ne sait pas toujours ce qu’il va y avoir au-delà de ce que l’on voit», expose l’artiste.

Elle alterne entre la peinture et la sculpture, question d’éloigner la routine. «Mais aussi parce que je m’ennuie de la couleur lorsque je fais de la sculpture», explique celle dont les peintures se démarquent par les couleurs vives.