24 octobre 2018

Patrick Rodrigue - prodrigue@lexismedia.ca

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©Glencore Canada Mine Raglan

Raglan emploie environ 1500 personnes, dont 400 entrepreneurs contractuels. Quelque 700 travailleurs s’affairent chaque jour sur le site de la mine, situé à 1500 km à vol d’oiseau au nord de l’Abitibi-Témiscamingue.

Officiellement mise en production en 1997, la mine de nickel du Nunavik, localisée au 62e parallèle, devrait avoir épuisé ses gisements actuels en 2020. Il s’agit, d’ailleurs, de la limite qui lui avait été imposée par ses certificats environnementaux. Une deuxième phase est cependant déjà en préparation pour en prolonger la durée de vie.

«En 2017, nous avons obtenu de nouveaux certificats pour la phase 2, qui pourra aller jusqu’en 2032. Nous prévoyons exploiter deux nouveaux gisements, les projets miniers 8 et 14, tandis que, grâce à l’ajout d’un broyeur vertical, la capacité de notre concentrateur passera de 1,3 à 1,5 millions de tonnes par année», a expliqué Céliane Dorval, coordonnatrice des communications et des relations externes à la mine Raglan.

Déjà des travaux

Le 1er septembre, un premier dynamitage a été réalisé pour entreprendre le développement des galeries du projet minier 8. Son exploitation devrait s’étaler sur un horizon de 10 à 15 ans.

Quant au projet minier 14, l’étude de faisabilité est en cours. «Si les résultats sont favorables, le projet sera soumis à Glencore pour approbation. Il faudra ensuite obtenir le certificat d’autorisation régional. Si tout se déroule bien, les travaux de développement devraient débuter en 2020 pour une mise en opération trois ou quatre ans plus tard», a indiqué Mme Dorval.

Une troisième phase

L’exploitation de ces deux projets miniers permettra aux 1150 employés de la mine Raglan et aux quelque 400 entrepreneurs contractuels qui y collaborent de maintenir jusqu’en 2032 le rythme de production annuel de 40 000 tonnes de nickel, 10 000 tonnes de cuivre et 1000 tonnes de cobalt. Mais la vie de la mine ne s’arrêtera pas en 2032.

«Les travaux d’exploration continuent à démontrer la grande richesse de la propriété. Nous avons pour encore plus de 25 ans de potentiel minier devant nous. Il devrait donc y avoir une troisième phase à Raglan», a souligné Céliane Dorval.