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04 octobre 2018

Inven(taire) à vif, une histoire qui s’écrit à chaque représentation

Inventaire à vif

©L'Éclat/Le Citoyen - Marie-Eve Bouchard - Le Citoyen Rouyn - La Sarre

Hélène Bacquet (qui assure aussi la direction artistique), Marie-Hélène Massy Emond et Valérie Côté sont les figures de tête de la pièce Inven(taire) à vif, qui s’enrichit du vécu et des propos des spectateurs de représentation en représentation.

En assistant à une représentation de la nouvelle création du Théâtre du Tandem, Inven(taire) à vif, le spectateur doit s’attendre à tout et, surtout, à être interpelé.

Inven(taire) à vif se façonne depuis plus de trois ans. Sa trame de fond s’est constituée à partir de plus de 300 témoignages de gens de l’Abitibi-Témiscamingue. Le grand questionnement sur nos rapports avec le territoire en est le point central. Qu’est-ce qu’un territoire? Quel est le vôtre? Voilà les deux questions épineuses qui teintent l’ensemble de la pièce.

Le spectateur interpelé

Décrite comme un théâtre relationnel, la pièce bouscule le spectateur et lui fait découvrir, dans un décor parsemé d’objets hétéroclites, les territoires des deux comédiennes, Marie-Hélène Massy Emond (qui trace également la trame sonore de la pièce avec son violoncelle) et Valérie Côté. Elles se dévoilent sans gêne, abordant leurs propres peurs et leurs questionnements face à la vie. Le public s’y sent presque voyeur, mais en même temps si semblable dans ses propres craintes.

De son côté, Hélène Bacquet retranscrit en mots sur les murs ce qui se vit et, surtout, se dit sur scène, alors que les projections, dont des segments d’entrevues portant sur la relation avec le territoire, habitent le décor.

Pour le spectateur, la représentation n’est pas de tout repos. Il est sollicité tout au long de la pièce, d’une durée de deux heures sans entracte, à régir, à se positionner, à se questionner sur sa relation avec son territoire et ses territoires, comme son corps et ses sentiments. Il faut donc arriver avec une certaine ouverture d’esprit et un désir de s’impliquer dans cette pièce en évolution. Ce qui surprend et dérange un peu si l’on n’y est pas prêt.

Différents jeux, comme un casque musical ou un confessionnal version abitibienne, soit une balançoire à deux places, invitent le public à participer à cette création in situ, ce qui fait que chaque représentation est une expérience unique en soi. Les préoccupations risquent donc d’être différentes à Val-d’Or et à Ville-Marie, mais chose certaine, le public en ressortira avec l’impression d’avoir vécu quelque chose.

Inven(taire) à vif est présentée le 5 octobre à 19h et le 6 octobre à 14h au MA de Rouyn-Noranda, le 10 octobre à 19h à la Salle Félix-Leclerc de Val-d’Or et les 12 et 13 octobre à 20h et le 14 octobre à 14h au Théâtre du Rift de Ville-Marie.

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